La question est assez simple : a combien estimez-vous le nombre de bibliophiles sérieux dans le monde actuellement ? La réponse moins simple qu'il n'y parait.
Le Salon international du livre ancien et de l'estampe réunissait au Grand Palais, à Paris, en 2007, draine 18.000 visiteurs, en 2008, 23.000 visiteurs, qui ont afflué sur 3 jours. L'année 2009 n'a pas encore dévoilé ses chiffres de fréquentation ou alors je n'en n'ai pas encore eu connaissance (si quelqu'un sait...). Il s'agit sans conteste de la plus grande manifestation (pacifique) consacrée aux livres anciens et rares, dans le monde, même si d'autres salons ont lieu dans d'autres villes prestigieuses. Le Grand Palais, a, semble-t-il permis de faire sortir le bibliophile (ou le curieux) du bois. En effet, avant d'être présenté dans cet écrin merveilleux, le salon de la bibliophilie dit de la Mutualité, n'attirait pas plus de 10.000 visiteurs en 2006. Combien de visiteurs pour Champerret cette année ? Combien de visiteurs pour le salon de St-Germain-en-Laye ? Autant de chiffres que je ne possède pas. Combien d'acheteurs ? Combien de curieux dans ces salons prestigieux ? Combien d'acheteurs aujourd'hui cachés derrière leurs écrans d'ordinateur ? Combien de clients captifs des salles des ventes ? Combien de fidèles exclusifs des libraires anciennes ?
Au delà de ces chiffres, j'avais eu, il y a de cela pas mal de temps, une intéressante discussion avec un ancien ami (ce qui ne signifie pas qu'il était vieux), au sujet du nombre de bibliophiles répartis de par le vaste monde : A combien peut-on estimer le nombre de bibliophiles sérieux actuellement all over the world ?
Je précise tout de suite, pour décomplexer les plus ridés, que j'entends par bibliophile sérieux, celui ou celle qui a la passion des vieux livres, rare et moins rares, beaux et moins beaux, mais qui prend plaisir à les rechercher ardemment. C'est assez simple comme définition et cela permet d'avoir la même considération pour celui ou celle qui chine des beaux livres anciens ou modernes à quelques euros que pour celui ou celle qui les paye au poids de l'or, finalement, à chacun ses méthodes, en l'occurence, ce sont les résultats qui comptent. Ceci dit, j'avoue personnellement faire un distinguo entre l'acheteur occasionnel de vieux livres et celui ou celle dont c'est devenu une habitude (disons qu'acheter ne serai-ce que deux livres anciens par an devient une habitude - en acheter deux dans une vie ne fait pas de vous un bibliophile), une passion, (vous souffrez, je souffre, nous souffront, ils souffrent, Amen), une nécessité (comme dirait Denis... jetez vos club de Golf... et on en rediscutera...) Toutes ces définitions étant bien sûr sujet à caution mais comme ce sont mes idées que j'exprime courageusement et que je les partage...
Donc, combien ? Moins de 10.000 ? 10.000 ? 50.000 ? 100.000 ? 1.000.000 ? Plus d'un million ? Même si ces chiffres peuvent paraître difficiles à appréhender, il sera intéressant de voir l'idée que vous vous faites de cette question, votre ressenti sur la chose.
A vos claviers donc (sondage en colonne de gauche du Bibliomane moderne pour 36 jours)...
et n'oubliez pas...
Si le pouvoir était dans le bulletin de vote cela ferait longtemps qu'il serait interdit de voter... donc, aucune hésitation ! Vous ne risquez absolument rien à le faire.
Bonne journée,
Bertrand
Le Salon international du livre ancien et de l'estampe réunissait au Grand Palais, à Paris, en 2007, draine 18.000 visiteurs, en 2008, 23.000 visiteurs, qui ont afflué sur 3 jours. L'année 2009 n'a pas encore dévoilé ses chiffres de fréquentation ou alors je n'en n'ai pas encore eu connaissance (si quelqu'un sait...). Il s'agit sans conteste de la plus grande manifestation (pacifique) consacrée aux livres anciens et rares, dans le monde, même si d'autres salons ont lieu dans d'autres villes prestigieuses. Le Grand Palais, a, semble-t-il permis de faire sortir le bibliophile (ou le curieux) du bois. En effet, avant d'être présenté dans cet écrin merveilleux, le salon de la bibliophilie dit de la Mutualité, n'attirait pas plus de 10.000 visiteurs en 2006. Combien de visiteurs pour Champerret cette année ? Combien de visiteurs pour le salon de St-Germain-en-Laye ? Autant de chiffres que je ne possède pas. Combien d'acheteurs ? Combien de curieux dans ces salons prestigieux ? Combien d'acheteurs aujourd'hui cachés derrière leurs écrans d'ordinateur ? Combien de clients captifs des salles des ventes ? Combien de fidèles exclusifs des libraires anciennes ?
Au delà de ces chiffres, j'avais eu, il y a de cela pas mal de temps, une intéressante discussion avec un ancien ami (ce qui ne signifie pas qu'il était vieux), au sujet du nombre de bibliophiles répartis de par le vaste monde : A combien peut-on estimer le nombre de bibliophiles sérieux actuellement all over the world ?
Je précise tout de suite, pour décomplexer les plus ridés, que j'entends par bibliophile sérieux, celui ou celle qui a la passion des vieux livres, rare et moins rares, beaux et moins beaux, mais qui prend plaisir à les rechercher ardemment. C'est assez simple comme définition et cela permet d'avoir la même considération pour celui ou celle qui chine des beaux livres anciens ou modernes à quelques euros que pour celui ou celle qui les paye au poids de l'or, finalement, à chacun ses méthodes, en l'occurence, ce sont les résultats qui comptent. Ceci dit, j'avoue personnellement faire un distinguo entre l'acheteur occasionnel de vieux livres et celui ou celle dont c'est devenu une habitude (disons qu'acheter ne serai-ce que deux livres anciens par an devient une habitude - en acheter deux dans une vie ne fait pas de vous un bibliophile), une passion, (vous souffrez, je souffre, nous souffront, ils souffrent, Amen), une nécessité (comme dirait Denis... jetez vos club de Golf... et on en rediscutera...) Toutes ces définitions étant bien sûr sujet à caution mais comme ce sont mes idées que j'exprime courageusement et que je les partage...
Donc, combien ? Moins de 10.000 ? 10.000 ? 50.000 ? 100.000 ? 1.000.000 ? Plus d'un million ? Même si ces chiffres peuvent paraître difficiles à appréhender, il sera intéressant de voir l'idée que vous vous faites de cette question, votre ressenti sur la chose.
A vos claviers donc (sondage en colonne de gauche du Bibliomane moderne pour 36 jours)...
et n'oubliez pas...
Si le pouvoir était dans le bulletin de vote cela ferait longtemps qu'il serait interdit de voter... donc, aucune hésitation ! Vous ne risquez absolument rien à le faire.
Bonne journée,
Bertrand