Techniques : mine de plomb, fusain et rehauts d'aquarelles.
Vers 1845 ?
Vers 1845 ?
Collection B.H.R.
Heureuse découverte encore que celle-ci ! Je la partage avec plaisir. Voici un dessin original mesurant environ 22 x 16,5 cm pour le dessin, sur une feuille de papier vélin teinté mesurant 30 x 20 cm. Ce dessin n'est pas signé mais on n'a guère de difficulté à y reconnaitre la patte du maître es masques et visages, Sulpice-Guillaume Chevalier dit Paul Gavarni, né à Paris, le 13 janvier 1804 et mort le 24 novembre 1866, lithographe et aquarelliste de renom.
Ce joli dessin représente une dame âgée d'une cinquantaine d'années bien en chair, debout et accoudée sur un meuble, en arrière-plan on distingue une maison, une chaise et un seau (à peine esquissés). La scène se passe à l'extérieur. Les habits de la dame sont assez frustes, elle porte un fichu noué sur la tête. Je n'arrive pas à reconnaitre ce qui se trouve sur le meuble à côté de sa main gauche (avec une teinte légèrement rosé). Le dessins est fait à la mine de plomb, au fusain, et rehaussé de quelques délicates touches à l'aquarelle. L'ensemble est très harmonieux et très agréable à l'œil. Le visage de la dame est particulièrement bien réussi.
Question : Dans quelle série de lithographies ce dessin a-t-il été publié ? A-t-il été publié en lithographie ou interprété par la gravure sur bois ?
Ce dessin me donne du fil à retordre. Il n'est pas légendé contrairement à la plupart des dessins de Gavarni qui prenait d'ailleurs un grand plaisir à légender lui-même ses dessins. Ce que bien d'autres artistes de la même époque ne prenaient pas la peine de faire.
Ce qui est certain c'est que ce dessin ne se retrouve pas dans le Diable à Paris publié en 1844-1845. Je possède d'autres albums de lithographies de Gavarni mais je n'ai pas réussi à le retrouver non plus. Cependant comme je ne possède pas la collection complète des albums de lithographies publiés par Garvarni entre 1840 et 1866, je ne peux être certain que ce dessin ne s'y trouve pas reproduit.
Je fais donc appel à vos sources, à vos albums de Gavarni si vous en possédez, à votre nez pour découvrir ce qu'on peut sur ce dessin.
Promis, demain, si vous avez été sages, je vous montrerai un autre dessin de Gavarni, signé celui-ci, légendé aussi, d'une autre facture, plus anglaise, plus fine, à demain donc...
En attendant je vous laisse en compagnie d'autres œuvres dessinées de Gavarni déjà évoquées dans les colonnes du Bibliomane moderne. Lire ou relire également si cela vous tente un billet que j'avais commis sur une lettre autographe de l'artiste.
Note : l'ombre que l'on distingue autour du dessin n'est que la décharge du passe-partout qui a acidifié le papier. Il n'y a pas de cuvette comme on pourrait le croire de prime abord d'après la photographie.
Bonne journée,
Bertrand Bibliomane moderne
Ce joli dessin représente une dame âgée d'une cinquantaine d'années bien en chair, debout et accoudée sur un meuble, en arrière-plan on distingue une maison, une chaise et un seau (à peine esquissés). La scène se passe à l'extérieur. Les habits de la dame sont assez frustes, elle porte un fichu noué sur la tête. Je n'arrive pas à reconnaitre ce qui se trouve sur le meuble à côté de sa main gauche (avec une teinte légèrement rosé). Le dessins est fait à la mine de plomb, au fusain, et rehaussé de quelques délicates touches à l'aquarelle. L'ensemble est très harmonieux et très agréable à l'œil. Le visage de la dame est particulièrement bien réussi.
Question : Dans quelle série de lithographies ce dessin a-t-il été publié ? A-t-il été publié en lithographie ou interprété par la gravure sur bois ?
Ce dessin me donne du fil à retordre. Il n'est pas légendé contrairement à la plupart des dessins de Gavarni qui prenait d'ailleurs un grand plaisir à légender lui-même ses dessins. Ce que bien d'autres artistes de la même époque ne prenaient pas la peine de faire.
Ce qui est certain c'est que ce dessin ne se retrouve pas dans le Diable à Paris publié en 1844-1845. Je possède d'autres albums de lithographies de Gavarni mais je n'ai pas réussi à le retrouver non plus. Cependant comme je ne possède pas la collection complète des albums de lithographies publiés par Garvarni entre 1840 et 1866, je ne peux être certain que ce dessin ne s'y trouve pas reproduit.
Je fais donc appel à vos sources, à vos albums de Gavarni si vous en possédez, à votre nez pour découvrir ce qu'on peut sur ce dessin.
Promis, demain, si vous avez été sages, je vous montrerai un autre dessin de Gavarni, signé celui-ci, légendé aussi, d'une autre facture, plus anglaise, plus fine, à demain donc...
En attendant je vous laisse en compagnie d'autres œuvres dessinées de Gavarni déjà évoquées dans les colonnes du Bibliomane moderne. Lire ou relire également si cela vous tente un billet que j'avais commis sur une lettre autographe de l'artiste.
Note : l'ombre que l'on distingue autour du dessin n'est que la décharge du passe-partout qui a acidifié le papier. Il n'y a pas de cuvette comme on pourrait le croire de prime abord d'après la photographie.
Bonne journée,
Bertrand Bibliomane moderne