dimanche 21 décembre 2008

Portrait : Alfred Mame (1811-1893)


Marque de la Maison Mame


Je n'ai pas réussi à me résoudre à vous abandonner lâchement ne serait-ce que quelques jours...

Trouvé à la lecture de la revue (incontournable) Le Livre, dirigée par Octave Uzanne entre 1880 et 1889, ce portrait gravé du maître imprimeur et libraire, chef d'une entreprise encore reconnue aujourd'hui pour ce qu'elle nous a laissé de typique. Bien évidemment Mame ce sont pour les amateurs, les éditions dites "de prix", les éditions bon marché reliées en pleine toile ou en plein cartonnage papier décorés, mais également de belles éditions pour les bibliophiles, de belles reliures artistiques, moins connues parce que moins courantes il est vrai.

Voici le portrait d'Alfred Mame gravé à l'eau-forte en 1883 et présent en tête de la troisième livraison de la quatrième année de la revue Le Livre.


Voici le texte d'accompagnement qui éclaire bien en détail l'histoire de cette célèbre maison d'édition et de librairie :

"Le dimanche 7 janvier dernier, la maison Marne célébrait les doubles noces d'or de son chef ; — cinquante ans auparavant, le 1er janvier 1833, M. Alfred Marne entrait dans les affaires, et, huit jours après, il contractait une de ces unions dont la longue solidarité de devoirs et d'affection est un des plus touchants exemples que l'on puisse citer de bonheur domestique et de la force qui en résulte.

A soixante et onze ans, vert encore et conservant toujours des allures d'homme jeune, ayant près de lui son fils, M. Paul Marne, associé à ses affaires depuis 1859 et l'aîné de ses petits-fils, qui ne connaît pas de plus noble ambition que de continuer les travaux de ses pères, M. Marne a vu sa maison, — plusieurs milliers d'employés et d'ouvriers — lui apporter, comme les membres d'une seule famille, les témoignages de leur affection. S'il considérait alors l'importance de ses établissements, son passé si honorable et si respecté, la fortune qu'il a su acquérir et que personne ne lui jalouse, car personne ne saurait en faire un pareil usage ; s'il pensait à ce que l'avenir pouvait encore promettre à un présent si parfait, sans doute il a dû se juger heureux. Certes, jamais bonheur ne fut mieux mérité. En écrivant cette notice à l'occasion d'une fête nous ne nous défendrons point d'avoir pour M. Marne, notre maître et notre ami, une affection qui est partagée de tous ceux qui le connaissent et que nous voudrions rendre communicative pour tous nos lecteurs.

En 1833, M. Alfred Marne devint l'associé de son père, M. Amand Marne, et de son beau-frère et cousin, M. Ernest Marne, qui vient de mourir après avoir été longtemps député et maire de Tours ; en 1843, il restait seul à la tète de l'établissement. Au risque de heurter la piété filiale de M. Marne, nous dirons qu'il n'y a aucun rapport entre la librairie paternelle et celle qu'il a su fonder, et qu'il est le seul et réel créateur de sa maison. L'ancienne maison éditait bien déjà quelques classiques et des livres de piété, mais elle faisait aussi divers travaux pour la clientèle ordinaire, et imprimait notamment le Journal d'Indre-et-Loire, un des vieux organes de la presse départementale, que M. Marne céda depuis.— M. Amand Marne était frère du libraire parisien qui édita les premières œuvres de Balzac et de plusieurs romantiques célèbres.

Laissé libre de ses mouvements en 1845, M. Marne donne carrière à ce caractère de prudente témérité qui, en dehors de son travail personnel et opiniâtre, peut être considéré comme une des principales causes du succès de ses affaires. Il entreprend des constructions déjà vastes, trouvées trop vastes alors par ses plus intimes amis. Elles devaient vite devenir insuffisantes. Sur ces entrefaites éclate la révolution de 1848. M. Marne n'hésite pas : pour conserver du travail à ses ouvriers, il vend une propriété qui lui était chère et se jette corps et biens dans la mêlée, pour les autres et non pour lui, — alors qu'il lui était facile de laisser passer l'orage. Il fut d'ailleurs récompensé. La crise surmontée, M. Marne eut l'occasion de racheter cette même propriété des Touches, célèbre aujourd'hui pour son parc, où travaillent vingt jardiniers, et pour ses serres, grandes comme celles de la Ville de Paris. Les Touches sont à dix kilomètres de Tours. Depuis quarante ans et encore aujourd'hui. M. Marne s'y rend à cheval presque tous les jours : ces petits détails sont curieux dans la vie d'un tel travailleur.

De 1845 à 1855, pendant dix années d'activité incroyable, M. Marne réalisa son plan favori de réunir dans la même maison toutes les industries du livre ; le papier, entré blanc, devant sortir relié. Encore pourrait-on dire que le commencement part du chiffon, car M. Marne est en partie propriétaire de la grande papeterie de la Haye-Descartes.

Et quel fut le résultat de cette accumulation d'ateliers divers, si difficiles à réunir en province ? Sans doute quelque ouvrage honorable méritant des encouragements, mais sentant encore une certaine inexpérience générale. Eh bien, non : ce fut la Touraine, la perle de l'Exposition de 1855, un des plus beaux monuments typographiques qui aient jamais été exécutés. Nous rendons en passant justice au principal collaborateur de M. Mame, pour ce volume comme pour beaucoup d'autres, à M. Henri Fournier, l'auteur classique du Traité de la Typographie, fondateur de l'imprimerie qui devint plus tard celle de M. Jules Claye et qui est aujourd'hui la nôtre (Quantin).

L'industrie du livre a fait de grands progrès depuis 1855, et certains ouvrages postérieurs à la Touraine peuvent lui être comparés. Dussions-nous froisser les fanatiques du passé, nous ne craindrons pas d'affirmer que si certains beaux ouvrages d'autrefois ont le mérite de leur date, aucun ne lui est supérieur, ni même peut-être égal en soi. L'Imitation de Jésus-Christ que l'Imprimerie impériale exposait en même temps avec grand fracas est loin d'avoir la même valeur. Le grand mérite de la Touraine représente le mérite constant de la maison Marne elle-même : l'unité. Tout y est harmonieux, si bien qu'un pareil volume, magistral de format, reste en même temps un livre gracieux. Jamais la gravure sur bois n'avait été imprimée avec autant de douceur, de finesse et de brillant à la fois ; même les planches hors texte, gravées sur acier dans le genre froid que les Anglais ont seul conservé jusqu'à l'heure actuelle, revêtent ici un aspect de tranquillité qui s'approprie merveilleusement au « beau pays de la Touraine ». Le choix des caractères, gravés spécialement, la disposition des marges et des titres, la régularité du tirage, la tonalité du papier et de l'encre enchantent même les yeux inhabiles à se rendre compte de l'impression qu'ils subissent, et cet ensemble de qualités si difficiles à obtenir isolément, à réunir surtout, cause un véritable étonnement aux hommes du métier. Ce livre eut d'ailleurs le sort qu'il méritait. Il fut unanimement acclamé. Il demeurera cité en première ligne des ouvrages de ce siècle par les bibliophiles de l'avenir.

Entrée des ateliers, Tours.

Nous ne décrirons pas les autres ouvrages de luxe de la maison Marne : La Bible, illustrée de 230 véritables tableaux, la meilleure inspiration de Gustave Doré. "II en est qui sont d'une parfaite et émouvante beauté ; tous sont grands" - les Jardins, qui n'ont pas rencontré — la librairie a de ces surprises — le grand succès qu'ils méritaient ; les dernières publications dites d'Etrennes, — maintenant que les livres de jour de l'an sont des œuvres d'art, — le Charlemagne, le Saint Louis, ou l'impression typographique est poussée à son plus haut degré de perfection.

La collection choisie des classiques, depuis la Chanson de Roland jusqu'au La Bruyère, a soulevé quelques critiques que nous ne partageons pas entièrement. On a blâmé un choix trop restreint : quand il prévient son public, il nous semble que l'élimination reste le droit de l'éditeur. Au lieu d'être imprimées dans le papier même du texte, suivant la mode du XVIIIe siècle, les eaux-fortes des en-têtes sont collées après coup : c'est là matière à discussion. Mais il faut reconnaître que la difficulté est la même et que les eaux-fortes peuvent ainsi être imprimées sur un papier d'une autre couleur, qui leur donne un relief que l'impression d'une teinte ne donnerait jamais. Il reste à prouver cependant qu'elles ne sont pas sujettes au décollage. Quant à l'impression, elle est incomparable; on dirait que chaque lettre — et c'est d'ailleurs à peu près la vérité — a été l'objet d'une mise en train spéciale. Jamais, et les praticiens peuvent seuls se rendre compte de cette difficulté, l'encre n'a été si ferme pour les pleins des lettres, si légère pour leurs déliés. Nous ferons toutefois, et assez vivement pour ne pas être soupçonné de partialité, le reproche d'un glaçage excessif du papier, reproche qui pourrait même s'appliquer à d'autres ouvrages de la maison. Le papier en est un peu dénaturé et le mieux est l'ennemi du bien. Ce défaut, léger en lui-même, provient d'habitudes de fabrication dont l'explication serait aride ; mais il a une large compensation dans un fait que nous signalerons aux amateurs et qu'ils reconnaîtront, c'est que les ouvrages de la maison Marne sont absolument exempts de ces maculages presque constants qui déparent les plus belles éditions, font le désespoir des imprimeurs parisiens et ne peuvent s'éviter complètement qu'avec l'installation, unique en son genre, de l'imprimerie tourangelle.

Ce sont ces beaux livres qui mettront le nom de M. Marne au rang des Estienne et de Plantin, cet autre Tourangeau. Mais ce qui donne et donnera un relief plus populaire à sa réputation, c'est l'incroyable bon marché, surtout si l'on considère leur excellente fabrication, de ses livres de vulgarisation et de distributions de prix. Nous n'insisterons pas sur les livres de classes ; il a été fait au moins aussi bien. Nous ne parlerons pas non plus des livres de piété, genre spécial, alors même que certains paroissiens et bréviaires soient de pures merveilles au point de vue typographique.

Mais il faut voir les nombreuses collections destinées à entrer dans les familles, par l'enfant qui les reçoit en récompense de ses travaux ou de sa bonne conduite de l'année ; il faut surtout comparer ce que l'on distribuait auparavant. Tout s'y tient, et c'est là que triomphe l'organisation de la maison Marne, surtout celle des ateliers de reliure, qui étaient déjà immenses alors qu'il n'y en avait pas ailleurs. Des volumes, vendus quelques sous, ont un véritable habit de gala, gai comme il convient. On en a critiqué le fond et nous voulons dire la vérité. Sans doute l'esprit général des publications de la maison Marne revêt un caractère religieux ; même pour ceux qui ne partagent pas cette manière de voir, nous ne sachons pas que cela diminue le mérite de l'artiste. Encore prétendons-nous qu'il ne s'agit pas ici de religion étroite. Ces livres sont bien plutôt écrits dans un esprit de morale. Et qui saurait définir d'une façon certaine les limites de la morale humaine et de la morale religieuse? Cela est si vrai qu'il y a quelque temps, le gouvernement, voulant dresser des catalogues officiels dans un esprit purement libéral, a maintenu, après examen, la presque totalité des livres de la maison Marne. Ce qui est indiscutable, c'est que, par le bon marché de ces petits livres et par leur bonne fabrication, M. Marne a fait pénétrer la lecture là où elle ne parvenait jamais auparavant, et qu'il a été ainsi un grand vulgarisateur. Nous verrons d'ailleurs plus loin la façon dont il entend le libéralisme pratique.

Donnons maintenant quelques chiffres. Les magasins de papier blanc sont continuellement approvisionnés de 3o,ooo rames représentant un poids de 5 à 600,000 kilogrammes : ces immenses piles de papier forment des colonnes romanes et donnent une apparence de temples aux galeries où elles sont conservées. Encore ces réserves de la matière première sont-elles peu de chose comparativement à celles de la matière fabriquée. Ce papier blanc représente à peine le travail de trois mois, car il s'imprime au moins 300 rames, soit 15o,ooo feuilles, par jour. Certaines machines roulent en quelque sorte continuellement sur le même ouvrage, reprenant les premières feuilles presque au moment où la dernière vient de se terminer. C'est là, ainsi que la division de la main-d'œuvre pour la reliure, un des secrets du bon marché des productions de la maison. Sans doute la main-d'œuvre et les frais généraux sont un peu moins élevés, mais les ouvriers reçoivent encore un fort salaire et, en tenant compte des institutions de prévoyance et de bienfaisance dont nous parlerons tout à l'heure, ils reviennent cher à M. Marne.

A la reliure, on débite annuellement les peaux de 40,000 moutons, sans compter les toiles, les parchemins, etc. On retire des petits morceaux de peaux coupées et des balayures d'or une cinquantaine de mille francs par an. La fabrication moyenne de chaque année est environ de 6 millions de volumes, dont 3 millions de reliés. Et le livre le plus modeste, le volume qui se vend, relié, 22 centimes, passe par une soixantaine de mains avant d'arriver à la salle d'expédition. Au centre même de la jolie ville de Tours et dans un des plus riches quartiers, l'immense usine et ses annexes étend sur une superficie de deux hectares ses bâtiments d'un seul tenant et dont plusieurs ailes ont cinq étages. Plus de mille employés et ouvriers y trouvent du travail, sans chômage, au milieu de l'air et de la lumière, dans les meilleures conditions de santé et même de gaieté. Ce qui reste de la maison primitive est si peu de chose que tout cela est en vérité l'œuvre d'un seul homme, comme c'est son entière propriété, M. Marne n'ayant plus depuis longtemps d'autre associé ou intéressé que le fîls unique qui est depuis vingt ans son assidu collaborateur. Encore M. Marne avait-il de tout temps rêvé autre chose : fonder en pleine campagne, à la suite d'une papeterie et avec les habitaiions des ouvriers aux alentours, une usine immense, un Creusot du livre. C'est le sort éternel des esprits chercheurs d'être mécontents de leur œuvre, toujours petite à côté de la grandeur de leurs conceptions.

Il existe, même en France, des librairies plus considérables : on en compterait jusqu'à deux. Plusieurs imprimeries occupent un nombre supérieur de machines, mais aucune usine ne réunit, et à beaucoup près, une pareille accumulation de forces. Il n'y a de maisons comparables ni en Angleterre ni même — des rapports précis et récents nous permettent de l'affirmer — en Amérique. Il faut avouer qu'il y a une bien belle imprimerie-librairie à Leipzig, encore trouvons-nous la maison Marne sensiblement supérieure comme ensemble et comme unité.

Il est superflu d'ajouter que les plus hautes récompenses ont été depuis longtemps obtenues par cet établissement hors de pair. M. Marne est, depuis 1873, commandeur de la Légion d'honneur, et nous croyons que c'est la première fois que cette haute distinction honore notre industrie. Elle a aussi été accordée au philanthrope (bibliophilantrope pourrait-on ajouter en guise de clin d'oeil) dont il nous reste à parler.

Les commentaires seront du reste inutiles pour montrer l'œuvre morale et charitable de M. Marne à côté de son oeuvre industrielle. Une simple énumération n'en aura que plus de force. Deux caisses de secours mutuels et une de secours aux veuves et aux orphelins fonctionnent dans la maison ; les ouvriers payent sans doute une cotisation, mais les dons des patrons sont incessants et considérables. Une Caisse de retraite, caisse qui donne une rente de 600 fr. à l'ouvrier de 60 ans, est entièrement soutenue par MM. Marne. Ils fournissent aussi, entièrement à leurs frais, les secours de maladie aux familles de leurs ouvriers. Enfin, ils ont résolu, depuis 1874, le problème de la participation des employés et des ouvriers aux bénéfices. Ils prélèvent chaque année sur leurs ventes et sur les productions de certains ateliers une somme dont le tiers est immédiatement distribué en espèces et dont le reste est versé dans une Caisse de prévoyance qui rapporte 5% d'intérêts et où chaque intéressé puisera le capital accumulé des deux autres tiers de sa part âpres vingt ans de travail. Ces différentes institutions représentent pour MM. Mame un sacrifice annuel d'une centaine de mille francs.

L'argent n'est pas tout, et personne, mieux que M. Alfred Marne, ne sait de quoi il faut l'accompagner. Aucune maison ne peut présenter, par la discipline et la tenue de ses ouvriers, un plus bel exemple de dignité morale. Ainsi il se passera des années sans que l'on ait à sévir contre un cas d'ivrognerie. Sans qu'il y ait aucune contrainte, et bien que la ville de Tours présente de grandes ressources, des familles nombreuses tiennent à ce que tous leurs membres travaillent dans les divers ateliers de la maison, réunissant ainsi un salaire considérable qui leur assure une véritable aisance. Et elles ont le loisir de jouir de leurs gains, car les dispositions de la maison sont prises de si longue main et avec un tel souci du bien-être de tous que jamais il n'y a ni chômage, ni travail du dimanche, ni même de veillées.

M. Mame a fondé de divers côtés des écoles, des asiles, des crèches. Il a légué à la ville de Tours une maison où 400 enfants sont élevés gratuitement. Et si, après avoir suivi la longue et pauvre rue de Saint- Éloi, l'étranger attiré par une trouée de lumière tourne brusquement à droite, il demeurera surpris et charmé au milieu d'une vaste place entourée de maisons d'une architecture presque élégante, et il se croira transporté au milieu d'une de ces diaconies des premiers siècles comme on en retrouve encore en Belgique. C'est la cité ouvrière q\ii porte le nom de son fondateur. Là, M. Mame loue, donne pour mieux dire, à raison de 5o c. par jour de travail du chef de famille, une maison, indépendante des voisines, avec eau et jardin, pouvant contenir six personnes. Une des jouissances de sa vie est d'aller là un dimanche matin, et de s'y informer, avec sa discrétion charmante et sa cordialité non feinte, des bonheurs ou des chagrins de tous. Lu, il lui est facile de constater que ses ouvriers sont vraiment ses amis.

Tels sont ses actes de bienfaisance ouverte. Sans insister, nous dirons qu'ils ne sont rien à côté de ses charités privées. Son cœur a la passion et la grande naïveté du bien, de même que son large esprit ignore toutes les jalousies. A quelqu'un qui le complimentait à la suite de lu fête qui vient d'avoir lieu, M. Marne répondait simplement qu'il était "l'homme de bonne volonté". Cette modestie est vraiment sincère chez lui.

Pendant la guerre, M. Marne prêta ses ateliers pour y fabriquer des boîtes à munitions, des cartouches, des cartes de troupes ; et cela à perte, alors qu'il lui était facile de tirer profit du besoin que l'on avait de lui. Il devait plus tard s'inscrire pour 100,000 francs en tète de la souscription nationale tentée pour le rachat de l'indemnité de guerre. Ces derniers traits, ajoutés à tous les autres, permettent de terminer en disant que si M. Marne reste un des grands maîtres de notre art, il a droit aussi au titre de grand citoyen.

A. QUANTIN."


Merci M. Quantin de nous avoir transmis toutes ces informations, votre portrait suivra bientôt sur le Bibliomane moderne.

Alfred Mame et Cie (Tours) à l'Exposition Universelle de Paris en 1867


Amitiés,

Bertrand

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