Je rentre tard. Désolé pour ce message in extremis d'un samedi qui fut pour moi très "Mickey" (les parents d'enfants de 3 ans comprendront). Mais je suis là, sain et sauf, de corps si ce n'est d'esprit (ces chansons lancinantes m'ont fait comme l'effet d'une demi-douzaine de lavages de cerveaux pratiqués à la suite dans une cabane bien au nord de la Sibérie...).
Mais revenons à nos moutons. La bibliophilomanie et les bibliophilomanes (je ne sais pas si c'est lexicalement correct mais ça sonne bien je trouve). Il y a bien aussi les bibliomanophiles mais là... je n'ose... et surtout je vous laisse trouver le sens que l'on pourrait donner à ces néologismes uzannesques !
Restons encore quelques jours sur les propos à un ami bibliophile par Jean Marchand, et plus particulièrement ce soir sur les Etrennes (1) de 1954, et qui nous parlent de quelquechose qui me tient à coeur, la notion de passion et de feu sacré dans la pratique de la bibliophilie, quel qu'en soit son niveau d'ailleurs.
Feu sacré. Le feu s'allume, s'entretient, faiblit, se renforce, s'éteint, se rallume. Tous ces verbes peuvent à mon sens s'appliquer à trois choses, le feu (sens propre) et l'amour et la bibliophilie. La bibliophilie entre ainsi dans le champs des passions, avec son lot de joies et de peines, souffrances et martyres, gloires, victoires et défaites.
Je vous laisse découvrir la manière qu'a choisie Jean Marchand alias Johannes Mercator pour nous dépeindre ce sentiment, que, je ne doute pas, chacun de ceux qui nous lisent ici, ont ressenti au moins un jour, si ce n'est toujours.
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(1) Etrennes à un ami bibliophile, par Jean Marchand, à Neuchatel, des éditions de la Baconnière, s.d. (1954). Tirage à 2.101 exemplaires numérotés. 1 vol. in-12. p. 188.
Merci à tous pour votre fidélité,
Bertrand