mardi 30 mars 2010

De qui se moque-t-on ? Analyse post mortem d'une belle vente de livres chez nos amis belges ...


La première réflexion qui m'est venue à l'esprit lorsque je me suis "enfin" penché sur les résultats de la dernière vente de livres Ferraton qui a eu lieu à Bruxelles le 6 mars dernier, c'est : "De qui se moque-t-on !?" Et vous verrez que cette exclamation interrogative ou que interrogation exclamative, au choix, se justifie à plus d'un titre. De qui se moquait-on en fait ? du dindon ou de la farce ? Qui était le dindon ? Qui était la farce ? Les bibliophiles ? Les experts ? Les deux ? J'avoue me poser encore la question.


Mais plus intéressant qu'un long discours je vous propose d'illustrer ce billet de copies d'écran que tout un chacun peut aller quérir directement sur le net (je vous économise ce voyage pénible...). Regardez plutôt (non, pas le chien Textor, plutôt est une expression consacrée... et dans consacrée... il y a sacrée... alors on ne touche pas !)

Regardez donc, disais-je, ouvrez bien vos éberluettes (mot qui n'existe pas mais que je trouve joli et que j'utilise ici comme bon me semble...)

Dès le numéro 1 le festival commence...

Lot 1. Estimé 300/500 euros.
Adjugé 20.000 euros.
De qui se moque-t-on ?


Lot 2. Estimé 800/1.200 euros.
Adjugé 16.500 euros.
De qui se moque-t-on ?


Lot 3. Estimé 2.000/3.000 euros.
Adjugé 21.000 euros.
De qui se moque-t-on ?


Lot 6. Estimé 2.000/3.000 euros.
Adjugé 15.000 euros.
De qui se moque-t-on ?

Je continue ?

Allez encore quelques uns pour la route...


Lot 8. Estimé 1.500/2.000 euros.
Adjugé 13.000 euros.
De qui se moque-t-on ?

Le pompon !

Lot 12. Estimé 1.000/1.500 euros.
Adjugé 31.000 euros.
De qui se moque-t-on ?


Allez, j'arrête. Une bonne partie du reste de la vente est à l'avenant.

A me lire, certains soupçonneront une légère aigreur, voire une agressivité dans le ton (dans le ton tout est bon, c'est bien connu...). Que neni ! Rien de tout cela.

Je conclus avant d'aller prendre un tranquillisant...

De qui se moque-t-on ? répétais-je... On peut bien se demander en effet qui se moque de quoi ou quoi se moque de qui ou qui se moque de qui ou quoi se moque de quoi, non ? (vous suivez ?)

J'ai ma petite idée. Dans cette histoire c'est à mon avis le bibliophile qui se moque de lui-même. Après tout, il n'avait pas les mains attachées dans le dos, un bâillon dans la bouche et un pistolet sur la tempe. Il ne peut que se moquer de lui ! C'est évident ! Et puis non, finalement, celui qui se moque... ce serait... comment dire... celui qui prend, comme j'aime à le répéter d'un bien meilleur que moi : "les enfants du bon dieu pour des canards sauvages" et là je vous laisse deviner qui est le moqueur et le moqué ?!

Vous avez trouvé ?

Bonne journée,
Bertrand

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