Chers amis,
je vous invite aujourd'hui à la découverte d'un relieur connu et inconnu à la fois, de la période romantique.
Connu parce que les deux reliures que j'ai sous les yeux sont signées de son nom, au pied des dos des volumes, comme c'est la tradition à cette époque, vers 1825. Il signe MONTHEROT.
Inconnu parce que, ni Julien Fléty dans son incontournable et pourtant fort incomplet Dictionnaire des relieurs français ayant exercé de 1800 à nos jours (éditions Technorama, 1988), ni Ernest Thoinan dans son excellent Relieurs français 1500-1800 (Paris, Em. Paul, Huart et Guillemin, 1893), n'en parlent.
Ce relieur que je juge assez habile, a relié trois jolis volumes en demi-maroquin rouge à grain long, à petits coins. Les dos sont ornés et typiques des années 1822-1825, date de l'édition des deux ouvrages recouverts ici. Roulettes et filets dorés aux dos, filet gras doré sur les plats à la jonction du cuir et du papier marbré des plats, petite étoile dorée à l'extrémité des coins (touche originale et du meilleur effet), tranches marbrées, papier marbré pour les gardes et la doublure.
Le corps d'ouvrage est ferme, solide, maniable et parfaitement exécuté. Je peux comparer son travail aux bonnes réalisations en demi-reliures d'un Joseph Thouvenin ou d'un Simier, sans que ce Montherot ait a rougir de son travail.
Comme j'en ai l'habitude depuis déjà un moment, je complète mon exemplaire de Fléty avec les relieurs que je découvre au fur et à mesure de mes trouvailles. Dans l'attente bien impatiente d'une nouvelle édition du Fléty, annoncée à demi-mot, mais qui ne vient pas...
Je n'ai rien trouvé sur ce Montherot, relieur.
Le connaissez-vous ? L'avez-vous déjà croisé dans vos pérégrinations bibliophiliques ?
Bon dimanche,
Bertrand
je vous invite aujourd'hui à la découverte d'un relieur connu et inconnu à la fois, de la période romantique.
Connu parce que les deux reliures que j'ai sous les yeux sont signées de son nom, au pied des dos des volumes, comme c'est la tradition à cette époque, vers 1825. Il signe MONTHEROT.
Inconnu parce que, ni Julien Fléty dans son incontournable et pourtant fort incomplet Dictionnaire des relieurs français ayant exercé de 1800 à nos jours (éditions Technorama, 1988), ni Ernest Thoinan dans son excellent Relieurs français 1500-1800 (Paris, Em. Paul, Huart et Guillemin, 1893), n'en parlent.
Ce relieur que je juge assez habile, a relié trois jolis volumes en demi-maroquin rouge à grain long, à petits coins. Les dos sont ornés et typiques des années 1822-1825, date de l'édition des deux ouvrages recouverts ici. Roulettes et filets dorés aux dos, filet gras doré sur les plats à la jonction du cuir et du papier marbré des plats, petite étoile dorée à l'extrémité des coins (touche originale et du meilleur effet), tranches marbrées, papier marbré pour les gardes et la doublure.
Le corps d'ouvrage est ferme, solide, maniable et parfaitement exécuté. Je peux comparer son travail aux bonnes réalisations en demi-reliures d'un Joseph Thouvenin ou d'un Simier, sans que ce Montherot ait a rougir de son travail.
Comme j'en ai l'habitude depuis déjà un moment, je complète mon exemplaire de Fléty avec les relieurs que je découvre au fur et à mesure de mes trouvailles. Dans l'attente bien impatiente d'une nouvelle édition du Fléty, annoncée à demi-mot, mais qui ne vient pas...
Je n'ai rien trouvé sur ce Montherot, relieur.
Le connaissez-vous ? L'avez-vous déjà croisé dans vos pérégrinations bibliophiliques ?
Bon dimanche,
Bertrand