Gravure illustrative ...
mais qui n'a rien à voir ni de près ni de loin avec l'ouvrage en question ...
mais qui n'a rien à voir ni de près ni de loin avec l'ouvrage en question ...
Pièce de théâtre en quatre actes et en vers libres (c’est le cas de le dire…) Un auteur faussement cité dans le texte. Un auteur présumé coupable. Un véritable auteur cité par les bibliographes. Un texte très obscène, « ordurier » disent même les pudibonds bibliographes du XIXe siècle.
Voici quelques passages pour vous faire une idée de l’ouvrage en question (*).
La Comtesse s’étendant dans son lit en s’éveillant.
Ah ! que je fout… bien maintenant quater coups !
Et que j’ay dans mon lict du plaisir à m’estendre.
…
La Comtesse.
Non, laisse moy, de grace, encore un peu resuer,
Il n’est rien de si doux quand on est éveillée.
Que de goûter un peu la chaleur de son lit.
Et d’y promener son esprit.
Sur mille objects divers, dont l’ame est chatouillée.
Du moins l’on y contente a demy son desir.
Et pour moy souvent de plaisir
Je m’en trouve toute mouillée.
Ouy, je voudrais bien, tant j’ayme le deduit
Que chaque doigt de l’homme eust pris forme de vit.
Et qu’au lieu du bas ventre, ou nos cons sont sans grace.
La paulme de la main fust desormais leur place,
En tout temps, en tout lieu, lors fort commodement.
Nous aurions toujours nostre contentement
Qui finissant d’ailleurs aussi tost qu’il commence,
Auroit en fin par là, plus longue subsistance
Un doigt relevant l’autre, il ne se vertoit pas.
Que ces vigoreux vits devinssent jamais las.
Car enfin c’est par moy chose trop avorée,
Que le deduit ancien a trop peu de durée.
…
La Comtesse.
Enfin, mon cher Cousin, je te tiens en mes bras
Et puis enfin jouir du sujet de ma flame,
Embraise moi, fou.. moy, coule toy dans mes draps,
Que je te baisse ! ah ! je me pasme !
Vistes, les chausses bas, ne perdons point de temps,
Est il roide mon cœur, ouy mets le moy dedans,
Et sans qu’il flechisse ou deconne,
J’en attends d’abor 4. Coups
Voici quelques passages pour vous faire une idée de l’ouvrage en question (*).
La Comtesse s’étendant dans son lit en s’éveillant.
Ah ! que je fout… bien maintenant quater coups !
Et que j’ay dans mon lict du plaisir à m’estendre.
…
La Comtesse.
Non, laisse moy, de grace, encore un peu resuer,
Il n’est rien de si doux quand on est éveillée.
Que de goûter un peu la chaleur de son lit.
Et d’y promener son esprit.
Sur mille objects divers, dont l’ame est chatouillée.
Du moins l’on y contente a demy son desir.
Et pour moy souvent de plaisir
Je m’en trouve toute mouillée.
Ouy, je voudrais bien, tant j’ayme le deduit
Que chaque doigt de l’homme eust pris forme de vit.
Et qu’au lieu du bas ventre, ou nos cons sont sans grace.
La paulme de la main fust desormais leur place,
En tout temps, en tout lieu, lors fort commodement.
Nous aurions toujours nostre contentement
Qui finissant d’ailleurs aussi tost qu’il commence,
Auroit en fin par là, plus longue subsistance
Un doigt relevant l’autre, il ne se vertoit pas.
Que ces vigoreux vits devinssent jamais las.
Car enfin c’est par moy chose trop avorée,
Que le deduit ancien a trop peu de durée.
…
La Comtesse.
Enfin, mon cher Cousin, je te tiens en mes bras
Et puis enfin jouir du sujet de ma flame,
Embraise moi, fou.. moy, coule toy dans mes draps,
Que je te baisse ! ah ! je me pasme !
Vistes, les chausses bas, ne perdons point de temps,
Est il roide mon cœur, ouy mets le moy dedans,
Et sans qu’il flechisse ou deconne,
J’en attends d’abor 4. Coups
Pour le retour si Cupidon l’ordonne,
Vienne quand il pourra, me sera toujours doux,
Je tressaille d’espoir d’estre bien chatouillée
Tost, qu’en deux coups de cul ma fesse soit mouillée,
Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! mon cœur, tost disje a gros bouillons
Arrose moy le Con d’essence de Couillons,
Et qu’ainsy de ton fait ma matrice feconde
Puisse d’un beau Poupon enfin peupler le monde :
Vienne quand il pourra, me sera toujours doux,
Je tressaille d’espoir d’estre bien chatouillée
Tost, qu’en deux coups de cul ma fesse soit mouillée,
Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! mon cœur, tost disje a gros bouillons
Arrose moy le Con d’essence de Couillons,
Et qu’ainsy de ton fait ma matrice feconde
Puisse d’un beau Poupon enfin peupler le monde :
Mais o Dieu ! je sens ton vit plat !
…
Le Comte.
(…) Je Passe pour un Galand Homme,
Quoy qu’on me puisse reprocher,
S’il se trouvoit quelqu’un qui pust mieux chevaucher, (…)
De douze coups autant de fois,
Sçachez que je les ay foutues, (…)
Qui sont les plus aspres fouteuses
Qui vescurent jamais sous l’empire du Vit, (…)
Et d’autres fouteuses encore,
Qui veulent tous les jours qu’on les foute a Gogo.
Sans Compter vingt putains Fameuses,
Qui, si l’on ne les fout tres vigoureusement
Vont raillans malheureusement
Avec leur langues venimeuses,
Peuvent suffire a faire foy,
Qu’il n’est pas dans le monde un fouteur comme moy, (…)
Que je bande toujours d’une roideur extrême :
Car cent fois, par-dessus mon habit
Ses deux pudiques mains ont manjé mon Vit.
…
La Comtesse.
Ah ! certe en voila beaucoup dire
Et cela n’est plus surprenant
Que voys ayez le Vit rempant
Il faudroit qu’il fust bon pour y pouvoir suffire,
Apres en avoir foutu tant.
…
Le Comte.
Arresté la, de grace, & ne passez pas outre,
Mon vit ne fut jamais de ces vits languissants
Que les coups redoublez peuvent rendre impuissants.
Plus il fout, plus il veut foutre. (…)
...
La Comtesse.
(…) Ces excez ont beacoup d’appas,
Apres en avoir foutu tant.
…
Le Comte.
Arresté la, de grace, & ne passez pas outre,
Mon vit ne fut jamais de ces vits languissants
Que les coups redoublez peuvent rendre impuissants.
Plus il fout, plus il veut foutre. (…)
...
La Comtesse.
(…) Ces excez ont beacoup d’appas,
Et peuvent, je le croy, charmer une maistresse,
Mais quand certaine rage presse,
Le Con ne se contente pas.
...
Le Comte.
Appaisez vous, je sens mon vit qui se redresse (…)
...
La Comtesse.
(…) Moy que sans deconner on fout 3. coups de suitte. (…)
...
Le Comte (un autre).
Je sçay ce que l’on dit, d’un homme qui souffre,
Sa femme a ses yeux foutre. (…)
...
Le Comte (un autre).
Vostre con est mouillée madame.
...
La Comtesse.
C’est que c’est déjà fait.
Ah ! Ah ! Ah ! j’ay fait, que tu m’en as Coulés !
Ton sperme a gros bouillons m’a ma foy toute esmue. (…)
Qu’il revienne tantost, Car ma foy je m’engage
Qu’aujourdhuy je foutray à double & triple Estage. (…)
...
L’Abbé.
Moy ? j’en foutrais bien trois
Car le foutre en mes reins croupit depuis un mois.
Prenons cette foutée
Tout de bout à la derobée (…)
...
La Comtesse.
J’apprehende ton vit car la derniere fois que tu me le fis,
Tu m’escochas dessous la motte. (…)
Ah ! depeche leve la Cotte
Ton vit est déjà tout en feu. (…)
Voilà, je vais m’arrêter là. Vous en savez assez. Trop peut-être même (sourire).
Comme dirait un amateur-moderne bien au fait de la gaudriole es damoiselles :
« Les caprices de la chair n’ont que bien peu à voir avec les choses de l’esprit. »
Alors ? Cet ouvrage … ça vous parle ? (sourire)
A vos méninges,
Bonne soirée,
Bertrand Bibliomane moderne
(*) j'ai conservé ici scrupuleusement l’orthographe telle qu'elle est imprimée, ainsi que les fautes d'orthographes évidentes.
...
Le Comte.
Appaisez vous, je sens mon vit qui se redresse (…)
...
La Comtesse.
(…) Moy que sans deconner on fout 3. coups de suitte. (…)
...
Le Comte (un autre).
Je sçay ce que l’on dit, d’un homme qui souffre,
Sa femme a ses yeux foutre. (…)
...
Le Comte (un autre).
Vostre con est mouillée madame.
...
La Comtesse.
C’est que c’est déjà fait.
Ah ! Ah ! Ah ! j’ay fait, que tu m’en as Coulés !
Ton sperme a gros bouillons m’a ma foy toute esmue. (…)
Qu’il revienne tantost, Car ma foy je m’engage
Qu’aujourdhuy je foutray à double & triple Estage. (…)
...
L’Abbé.
Moy ? j’en foutrais bien trois
Car le foutre en mes reins croupit depuis un mois.
Prenons cette foutée
Tout de bout à la derobée (…)
...
La Comtesse.
J’apprehende ton vit car la derniere fois que tu me le fis,
Tu m’escochas dessous la motte. (…)
Ah ! depeche leve la Cotte
Ton vit est déjà tout en feu. (…)
Voilà, je vais m’arrêter là. Vous en savez assez. Trop peut-être même (sourire).
Comme dirait un amateur-moderne bien au fait de la gaudriole es damoiselles :
« Les caprices de la chair n’ont que bien peu à voir avec les choses de l’esprit. »
Alors ? Cet ouvrage … ça vous parle ? (sourire)
A vos méninges,
Bonne soirée,
Bertrand Bibliomane moderne
(*) j'ai conservé ici scrupuleusement l’orthographe telle qu'elle est imprimée, ainsi que les fautes d'orthographes évidentes.