A-t-on le droit de commenter la presse spécialisée bibliophilique ? Je pense que oui. Je vous laisse juge. J'ai été personnellement très "interpellé" par le billet qui a été publié dans le n°52 de la revue autographophile et bibliophile "Plume Magazine" (Le Magazine du patrimoine écrit).
On dit toujours que les paroles s'envolent et que les écrits restent, cela tombe bien, je vous propose de l'écrit qui restera donc. Cet article signé de M. Pascal Fulacher est une présentation du SLAM (Syndicat de la Librairie Ancienne et Moderne), nouveau bureau, avec la présentation du nouveau président M. Alain Nicolas et des nouvelles missions et objectifs à atteindre.
Je vous laisse lire cet article :
"Docteur ès lettres, expert près la Cour d’Appel de Paris, Alain Nicolas qui succède à la présidence de ce syndicat à Frédéric Castaing, assume pour la seconde fois cette fonction puisqu’il y avait déjà exercé un premier mandat à la fin des années 80. Homme d’expérience - il a également présidé la Ligue internationale de la librairie ancienne (LILA) et moderne au cours de deux mandats successifs à la fin des années 90 - Alain Nicolas entend revenir aux principes fondamentaux énoncés dans les statuts de cette association professionnelle. Défendre et servir les intérêts matériels et moraux de ses membres figurent parmi ses objectifs premiers : « il nous faut consolider notre position dans un secteur où de nouveaux intervenants ont commencé à apparaître, notamment les maisons de vente qui seront demain autorisées à faire du commerce de gré à gré et représenteront une concurrence redoutable, estime-t-il tout en précisant que, la meilleure façon de lutter, c’est d’être exemplaire, de proposer des ouvrages de qualité, bien décrits dans des catalogues irréprochables : notre savoir-faire est notre principal atout ». Fournir à ses adhérents davantage d’informations pratiques et professionnelles, notamment à travers la lettre d’information constitue une autre de ses priorités. Enfin, représenter la profession auprès des pouvoirs publics mais aussi des instances professionnelles, notamment auprès de la LILA est un autre axe que le nouveau président compte bien développer : « il nous faut aujourd’hui renforcer nos liens avec d’autres pays, comme la Russie et la Chine qui viennent de rejoindre la ligue internationale, car l’avenir de notre métier passe par une visibilité accrue à l’étranger » ajoute-t-il. Cette présence renforcée sur la scène internationale se concrétisera par une participation active aux grandes manifestations en Europe mais aussi sur d’autres continents, et par la mise en place d’un nouveau site internet. Pour mener à bien sa politique, Alain Nicolas s’appuiera sur un bureau renouvelé pour moitié où viennent d’entrer Claude Blaizot et Anne Lamort, deux libraires dont le professionnalisme n’est plus à démontrer. Quant au Salon international du livre ancien, vitrine prestigieuse de la profession, organisé par le SLAM, il sera, dans la mesure du possible, maintenu au Grand Palais malgré le coût et des contraintes de date : « La rentabilité de ce salon est loin d’être acquise, et les dates qui nous sont proposées sont le plus souvent contraignantes, mais nous ferons tout pour maintenir ce salon au Grand Palais » affirme Alain Nicolas."
On dit toujours que les paroles s'envolent et que les écrits restent, cela tombe bien, je vous propose de l'écrit qui restera donc. Cet article signé de M. Pascal Fulacher est une présentation du SLAM (Syndicat de la Librairie Ancienne et Moderne), nouveau bureau, avec la présentation du nouveau président M. Alain Nicolas et des nouvelles missions et objectifs à atteindre.
Je vous laisse lire cet article :
"Docteur ès lettres, expert près la Cour d’Appel de Paris, Alain Nicolas qui succède à la présidence de ce syndicat à Frédéric Castaing, assume pour la seconde fois cette fonction puisqu’il y avait déjà exercé un premier mandat à la fin des années 80. Homme d’expérience - il a également présidé la Ligue internationale de la librairie ancienne (LILA) et moderne au cours de deux mandats successifs à la fin des années 90 - Alain Nicolas entend revenir aux principes fondamentaux énoncés dans les statuts de cette association professionnelle. Défendre et servir les intérêts matériels et moraux de ses membres figurent parmi ses objectifs premiers : « il nous faut consolider notre position dans un secteur où de nouveaux intervenants ont commencé à apparaître, notamment les maisons de vente qui seront demain autorisées à faire du commerce de gré à gré et représenteront une concurrence redoutable, estime-t-il tout en précisant que, la meilleure façon de lutter, c’est d’être exemplaire, de proposer des ouvrages de qualité, bien décrits dans des catalogues irréprochables : notre savoir-faire est notre principal atout ». Fournir à ses adhérents davantage d’informations pratiques et professionnelles, notamment à travers la lettre d’information constitue une autre de ses priorités. Enfin, représenter la profession auprès des pouvoirs publics mais aussi des instances professionnelles, notamment auprès de la LILA est un autre axe que le nouveau président compte bien développer : « il nous faut aujourd’hui renforcer nos liens avec d’autres pays, comme la Russie et la Chine qui viennent de rejoindre la ligue internationale, car l’avenir de notre métier passe par une visibilité accrue à l’étranger » ajoute-t-il. Cette présence renforcée sur la scène internationale se concrétisera par une participation active aux grandes manifestations en Europe mais aussi sur d’autres continents, et par la mise en place d’un nouveau site internet. Pour mener à bien sa politique, Alain Nicolas s’appuiera sur un bureau renouvelé pour moitié où viennent d’entrer Claude Blaizot et Anne Lamort, deux libraires dont le professionnalisme n’est plus à démontrer. Quant au Salon international du livre ancien, vitrine prestigieuse de la profession, organisé par le SLAM, il sera, dans la mesure du possible, maintenu au Grand Palais malgré le coût et des contraintes de date : « La rentabilité de ce salon est loin d’être acquise, et les dates qui nous sont proposées sont le plus souvent contraignantes, mais nous ferons tout pour maintenir ce salon au Grand Palais » affirme Alain Nicolas."
Pascal Fulacher
Prochainement je vous parlerai du temps pas si vieux où le SLAM publiait une petite revue intitulée Le Bouquiniste français qui deviendra le Bulletin de la Librairie ancienne et moderne, pour finalement disparaitre.
Vos commentaires sont évidemment les bienvenus.
Bonne journée,
Bertrand