« Les papiers dominotés français ont connu un développement considérable
dans la seconde moitié du xviiie siècle. C’était l’oeuvre de graveurs
sur bois, artisans plutôt qu’artistes oeuvrant pour les fabricants
d’indiennes dont ils gravaient les « moules », travaillant indifféremment
pour les imagiers et les tapissiers. Les livres de cette époque qui nous
sont parvenus, couverts de papiers colorés, montrent aussi bien des
motifs géométriques que de grandes arabesques de papiers de tenture.
On peut penser que les brocheuses de ce temps utilisaient à la fois les
fragments des lés inutilisés ou gâchés par les tapissiers et les dominos
achetés à bas prix chez les imagiers. Le développement de ces dominos
aux couleurs séduisantes a été immense, et correspondait sans doute
à la mode pour les indiennes dont la fabrication avait été libéralisée
au milieu du siècle. »
André Jammes, extrait de l’avant-propos
« La fantaisie des papiers dominotés ne cesse de surprendre et
réjouir. De nouvelles découvertes nous ont amené à poursuivre le travail
pionnier d’André Jammes. Les motifs, à la fois simples, et complexes –
du fait de leur évidence même –, portés avec savoir-faire, art, mais aussi
maladresse ne manquent pas de nous émouvoir. Assujetties à un registre
d’éléments décoratifs qui semble arrêté (le trait, la ligne, le point, le
carré, le triangle, le croisillon, les fleurs, les feuilles, les fruits…), un
format « stabilisé » […], une palette de couleurs limitée […], les
propositions n’en semblent pas moins innombrables, comme illimitées.
Le jeu répété sur un même motif est à sa manière fort moderne, et si
certaines compositions peuvent paraître attendues, d’autres, enlevées,
sont délibérément engagées dans une recherche de « nouveauté »,
d’expérimentation, ainsi certains monochromes réalisés avec une
extrême économie de moyens. »
Marc Kopylov, extrait de la préface
Sommaire Avant-propos d’André Jammes, 9 / Introduction, 15 / Aix, 28 /
Arras, 42 /Avignon, 44 / Besançon, 52 / Chartres, 58 / Le Mans, 64 / Lyon, 110
/ Nîmes, 140 / Orléans, 144 / Paris, 220 / Rouen, 270 / Dominotés non identifiés,
274 / Bibliographie, 399 / Index des noms et des lieux, 403
éditions des cendres - 8, rue des cendriers - 75020 paris - 01 43 49 31 80 // editionsdescendres@gmail.com
Marc Kopylov
Papiers dominotés français
ou l’art de revêtir
d’éphémères couvertures colorées
livres & brochures entre 1750 et 1820
Le livre d’André Jammes (Papiers dominotés. Trait d’union entre l’imagerie
populaire et les papiers peints. France 1750-1820) a donné de découvrir
l’univers de ces merveilleux papiers, lumineux et sauvages à la fois.
Son ouvrage – dont il ne reste qu’une poignée d’exemplaires – est prolongé
par celui-ci, qu’il a préfacé. Ce sont quelque deux cents éphémères
dominotés nouveaux qui paraissent, venant augmenter notre connaissance
d’un univers dont nous rassemblons les bribes épargnées par le temps. Issus
de collections privées et publiques, deux cents dominos, simples, curieux,
étonnamment modernes…, produits à Aix, Arras, Avignon, Besançon,
Le Mans, Lyon, Paris, Rouen… – villes dont si l’on savait que des
graveurs et dominotiers y avaient oeuvré nous ne disposions jusqu’à
aujourd’hui parfois pas de la moindre réalisation signée – s’ajoutent ainsi
à un rare ensemble, libre et séduisant, dont l’inventaire général est la
prochaine étape à franchir.
250 x 250 / ouvrage relié imprimé sur lessebo / 240 ill. couleurs
408 pages / isbn 978-2-86742-207-2 / tirage limité à 999 ex.
l’un des 15 ex. numérotés i-xv augmenté d’un papier dominoté :
320 euros / l’un des 185 premiers ex. numérotés i-185 vendus
sous coffret accompagnés des deux ouvrages
paraissant simultanément à nos éditions (« dominotés italiens »
& « dorés allemands ») : 405 euros les trois volumes
l’un des 799 suivants : 135 euros
C’est un Français, Louis La Ferté, qui va introduire vers 1740 l’art du papier
dominoté en Italie. Appelé comme relieur à la cour de Parme, il y réalise
ses premiers dominos et va bientôt ouvrir boutique à Bologne. D’autres
graveurs – restés à quelques exceptions près anonymes – suivent son
exemple et le goût pour les dominotés est bientôt tel que dans bien des
cités de Vénétie, de Toscane… des artisans produisent de splendides carte
decorate. Couleurs éclatantes, variété, profusion et épanouissement des
motifs… les Italiens empruntent, inventent, croisent, multiplient…
Il s’ensuit une production considérable dont notre livre rend compte
en présentant près de trois cents dominos splendides choisis dans les
collections privées et publiques et en publiant le catalogue de la Maison
Bertinazzi de Bologne, unica rassemblant trois cents autres modèles datant
du dernier quart du XVIIIe siècle. Ce livre est le premier à fournir semblable
panorama commenté. Un bonheur...
250 x 250 / ouvrage relié imprimé sur lessebo
280 ill. couleurs / 408 pages / isbn 978-2-86742-208-9
tirage limité à 999 ex.
l’un des 15 ex. numérotés I-XV augmenté d’un papier dominoté :
320 euros / l’un des 185 premiers ex. numérotés i-185 vendus
sous coffret accompagnés des deux ouvrages
paraissant simultanément à nos éditions
(« dominotés français » & « dorés allemands ») :
405 euros les trois volumes
l’un des 799 suivants : 135 euros
éditions des cendres - 8, rue des cendriers - 75020 paris - 01 43 49 31 80 // editionsdescendres@gmail.com
Marc Kopylov
Papiers dominotés italiens
un univers de couleurs,
de fantaisie et d’invention
(1750-1850)
C’est un Français, Louis La Ferté, qui va introduire vers 1740 l’art du papier
dominoté en Italie. Appelé comme relieur à la cour de Parme, il y réalise
ses premiers dominos et va bientôt ouvrir boutique à Bologne. D’autres
graveurs – restés à quelques exceptions près anonymes – suivent son
exemple et le goût pour les dominotés est bientôt tel que dans bien des
cités de Vénétie, de Toscane… des artisans produisent de splendides carte
decorate. Couleurs éclatantes, variété, profusion et épanouissement des
motifs… les Italiens empruntent, inventent, croisent, multiplient…
Il s’ensuit une production considérable dont notre livre rend compte
en présentant près de trois cents dominos splendides choisis dans les
collections privées et publiques et en publiant le catalogue de la Maison
Bertinazzi de Bologne, unica rassemblant trois cents autres modèles datant
du dernier quart du xviiie siècle. Ce livre est le premier à fournir semblable
panorama commenté. Un bonheur...
sommaire Introduction, 15 / Papiers dominotés Couvertures détachées et
feuilles , 20 / Quelques images à découper suivies d’un petit ensemble de papiers dorés,
254 & de deux papiers à la colle, 262 / Réunion de livres recouverts de dominos, 266 /
« Campionario » Bertinazzi, 318 / Choix de dominos… suivi de quelques
autres encore, 382 / Bibliographie, 401
Christiane F. Kopylov
Papiers dorés d’allemagne
au siècle des lumières
(1680-1830)
Les papiers dorés allemands ou papiers d’Augsbourg ont été renommés
tout au long du XVIIIe siècle. Jamais aucun livre ne leur a été consacré en
langue française. En langue allemande, seuls quelques volumes, érudits,
ont paru, mais en des temps où la reproduction couleur n’était pas accessible
comme aujourd’hui. À partir de collections privées et de fonds
publics, nous avons choisi plus de deux cents papiers dorés et papiers à la
colle parmi les plus séduisants et les plus rares d’une production durablement
fort prisée. Cette monographie est une première fenêtre ouverte sur
un univers au seuil duquel esprit et sensibilité sont en permanent émerveillement.
Ces dorés ont recouvert autant d’humbles livres (notamment
des almanachs) que des livres de prestige et ont souvent été mis en oeuvre
comme gardes de reliures d’exception. Jamais pareil ensemble n’avait
été réuni.
Sommaire Introduction, 11 / Papiers dorés Dorés vernis (Bronzefirnis), 32 / Dorés
gaufrés (Brokatpapiere ), 58 / Planches d’images (Bilderbogen ), 334 / Almanachs, 372 /
Kattunpapiere (papiers coloriés au patron), 390 / Papiers à la colle, 402 / Annexes,
437 / Bibliographie, 439 / Index des noms et des lieux, 441
éditions des cendres - 8, rue des cendriers - 75020 paris - 01 43 49 31 80 // editionsdescendres@gmail.com