mercredi 20 février 2013

samedi 16 février 2013

Charlotte Guillard (ca 1480-1557) VS Hubert-Martin Cazin (1724-1795) ... deux articles au sommet ... de la Revue Française d'Histoire du Livre (Société des Bibliophiles de Guyenne).


Deux tirés à part de la RFHL avec envois autographes ...
je ne vous dis que ça ! (sourire)

Le Bibliomane moderne est heureux de compter dans ses rangs de lecteurs-contributeurs, deux éminentes pointures es bibliographie : l’inénarrable Docteur Jean-Paul Fontaine, docteur es Cazinophilie (et tenancier du blog Histoire de la Bibliophilie) et l'irremplaçable Textor (dont on taira ici le nom francisé pour ne lui laisser que sa particularité latine qu'il adore tant exhiber en public). Bref, deux amis du Bibliomane (moderne ou pas), qui se voient publiés ensemble dans le même numéro de la Revue Française d'Histoire du Livre (RFHL pour les intimes). Jean-Paul Fontaine publie un article intitulé "Amateurs de petits formats, cazinophiles et valadophiles" tandis que notre ami Textor se penche (encore - pourrait-on dire dans un haussement d'épaule XIXeiste) sur le XVIe siècle et les us et coutumes de l'impression de livres par une femme engagée : A propos d'une traduction des Apophtegmes d'Erasme imprimée par Charlotte Guillard. Voici le résumé de ces deux intéressants articles. Le respect de la chronologie nous invite à commencer par Charlotte Guillard.

A propos d'une traduction des Apophtegmes d'Erasme imprimée par Charlotte Guillard

Résumé. - Les Apophtegmes d'Erasme, parus entre 1531 et 1535, firent l'objet d'une première traduction en français dès 1539, par Antoine Macault, dit l'Eslu Macault, valet de chambre de François Ier. Cette édition illustre la remarquable production de Charlotte Guillard, une des premières femmes imprimeurs, réputée pour la qualité de ses impressions et la correction de ses textes. L'auteur évoque le parcours de cette femme énergique, venue à diriger l'atelier du Soleil d'Or, la plus ancienne imprimerie parisienne. La présentation succincte de son catalogue permet de mieux comprendre en quoi les Apophtegmes ont un caractère insolite dans la politique éditoriale de Ch. Guillard : c'est un des trois seuls livres en français qu'elle ait publiés sur plus de deux cents. Il s'inscrit dans un mouvement culturel encouragé par le Roi qui veut asseoir la suprématie du français sur le latin et l'italien et qui finance un grand nombre de traductions. Trois éditions successives sortirent des presses du Soleil d'Or. La part prise par Ch. Guillard dans ce mouvement révèle une femme plus engagée qu'on a bien voulu le penser jusqu'à présent.

Amateurs de petits formats, cazinophiles et valadophiles

Résumé. - Devant le galvaudage du nom de Cazin depuis la seconde moitié du XIXe siècle, il était devenu indispensable de revoir la vie et les éditions du célèbre libraire parisien d'origine rémoise Hubert-Martin Cazin (1724-1795), héritier de la collection dans le petit format in-18 de l'imprimeur parisien Jacques-François Valade (v.1727-1784). L'étude de nouveaux documents et l’utilisation des méthodes de bibliographie matérielle ont facilité l'identification des éditions in-18 valadiennes et des autres éditions anonymes dans tous les petits formats, qui, elles, restent encore à identifier pour la plupart.

En guise de rappel, la Société des Bibliophiles de Guyenne (qui édite la Revue Française d'Histoire du Livre) a été fondée le 7 février 1866 par Jules Delpit, Gustave Brunet, Reinhold Dezeimeris, Henri Barckhausen et Philippe Tamizey de Larroque. Elle a été reconnue comme établissement d'utilité publique par décret du 3 octobre 1974, à l'initiative de Raymond Darricau, président de 1973 à 1992.

Le but de l'association est "de promouvoir l'art, la science et l'amour du livre comme instrument de civilisation et comme expression de la vie culturelle française, de faciliter la connaissance du livre en contribuant, sous toutes les formes qui seront reconnues utiles, au développement des études et recherches s'y rapportant" (article 1 des statuts).


Marque de la Société des Bibliophiles de Guyenne

Quelques renseignements pratiques si vous souhaitez les contacter et pourquoi pas devenir membre : Société des Bibliophiles de Guyenne, Bibliothèque de Bordeaux, 7, rue du Corps Franc Pommiès, 33075 BORBEAUX CEDEX. Téléphone et fax : 05 56 989 645 - Courriel : SBD@wanadoo.fr - Site internet : http://sbg1866.canalblog.com

L'avis du Bibliomane : Lorsque je suis entré en Bibliopolis il y a une vingtaine d'années maintenant (oui je sais j'étais très jeune ... et en plus je ne fais pas mon âge), la RFHL a été l'une de mes premières sources de "savoir" bibliophilique. Je me souviens encore de la lecture passionnante des 2 numéros spéciaux consacrés aux reliures anciennes ; les nombreuses recherches bibliographiques sur Montaigne, Montesquieu, etc. Je me souviens que cette revue tenait alors une place importante dans ma vie de "jeune bibliophile". Que de lectures passionnantes ! et de relectures enrichissantes ! Le seul inconvénient de cette revue : son poids ! (car imprimée sur un beau papier couché kaolinisé au maximum) mais c'est à vrai dire un défaut bien mineur comparé à toutes ses autres qualités. Je n'ai jamais adhéré à cette Société de Bibliophiles et pourtant j'en ai eu plusieurs fois l'envie à l'époque. Désormais, moins bibliophile, moins bibliomane sans doute (encore que), plus concentré sur le XIXe siècle littéraire, je conserve malgré tout avec fruit tous ces précieux fascicules que je relis, parfois (souvent) au hasard de mes pérégrinations nocturnes dans les dédales de mon immense librairie (je blague ...).

Bonne soirée,
Bertrand Bibliomane moderne (mais plus si jeune que ça en fait quand on y pense ...)

jeudi 14 février 2013

Si quelqu'un a une idée ?


51 x 34 mm pour l'image avec le texte au dessous.


Bonne journée,
Bertrand

mardi 12 février 2013

Et si on changeait les règles ?


Les billets les plus courts sont parfois les meilleurs.

Bonne journée,
Bertrand

lundi 11 février 2013

Hommage tardif à Gilles Bouguier, Poète angevin. (1551)

Ami de la poésie, bonsoir ! Nous allons nous intéresser aujourd’hui à un poète largement méconnu que j’ai redécouvert en feuilletant, ces jours-ci, le petit ouvrage que fit publier Nicolas Denisot en l’honneur de la protectrice des arts, Marguerite de Navarre (1492-1549), sœur de François 1er et mère de Jeanne d’Albret. L’ouvrage porte au titre : « Le tombeau de Marguerite de Valois, royne de Navarre, Faict premierement en Distiques Latins par les trois Sœurs Princesses en Anglaterre. Depuis traduictz en Grec, Italien, & François par plusieurs des excellentz Poetes de la France . Paris, Michel Fezandat et Robert Granjon, 1551 »


Fig 1 Marguerite de Navarre, la Dixième Muse, tenant un livre à la main.



Fig 2 Page de titre à la marque de Granjon.


Bertrand avait déjà eu l’occasion d’évoquer, sur ce site, la fortune de cet ouvrage très prisé des bibliophiles du XIXème siècle (voir ici : http://le-bibliomane.blogspot.fr/2011/10/fiche-de-libraire-le-tombeau-de.html). Un débat animé s’ensuivit sur la fortune de ce livre et le prix que ces passionnés de l’autre siècle étaient prêts à débourser pour en posséder un exemplaire. Ce débat pécuniaire étant clos, nous pouvons nous concentrer maintenant sur le texte lui-même (En effet, découvrir le texte pris en sandwich entre les deux tranches du maroquin est un surcroit de plaisir bibliophilique qu’il ne faut pas bouder).

Notez bien que mon exemplaire n’a pas échappé à la fureur des bibliophiles du XIXème siècle et que chacun a souhaité y accrocher son ex-libris, mais je ne me risquerais plus à mettre un nom sur ces vignettes depuis que le Bibliophile Rhemus a prouvé que je pouvais confondre la marque d’appartenance d’Alfred Werlé avec celle d’Alphonse Willems. Je dirais juste qu’il a été malheureusement (mais finement) relié vers 1855 pour l’homme politique anglais Henry Danby Seymour (1820-1877) dans un maroquin bleu pimpant qui fait regretter le vélin estampé d’origine.


Fig 3 Tableau de chasse.


On connait l’histoire de ce livre : Nicolas Denisot, dit Comte d’Alsinois, avait initié les trois sœurs Anne, Marguerite, et Jane de Seymour à l’humanisme. Celles-ci, appartenant à une des plus grandes familles aristocratiques anglaises, avaient publié, en Juin 1550 un Hécalodistichon, correspondant à cent distiques latins en l’honneur de Marguerite de Navarre, morte en 1549. Les trois sœurs dédièrent tour à tour un distique à la reine. Ronsard leur emboite le pas, à l’initiative de Charles de Sainte Marthe, et décide ses amis de la Brigade à composer un « Tombeau » en l’honneur de la Reine, fait de traductions des distiques et d’imitations. Une Pléiade d’artistes (sic !) se pique au jeu et envoie un petit morceau de leur choix : Jean du Tillet, Jean Antoine de Baïf, Joachim du Bellay, Mathieu Pac, Salmon Macrin, Nicolas Bourbon, Claude d’Espence, Jean Tagault, Jacques Bouju, Robert de La Haye, Martin Séguier, Jean de Morel, etc.

C’est aux distiques élégiaques des trois sœurs que font allusion les « vers jumeaux » de l’ode de Ronsard, qui fut la première contribution du poète au Tombeau, et où il narre comment la « science » vint tenter les trois jeunes filles :

Et si bien les sceut tenter
Qu’ores on les oit chanter
Maint vers jumeau, qui surmonte
Les nostres, rouges de honte.

La contribution de Ronsard à ce recueil est importante. C’est tout autant une ode à la Dixième Muse, Marguerite de Navarre, qu’une célébration de toutes les femmes lettrées parmi lesquelles figurent les sœurs Seymour, qui (ce qui ne gâte rien) devaient être good-looking :

Elles d’ordre flanc à flanc
Oisives au front des ondes,
D’un peigne d’yvoire blanc
Frisèrent leurs tresses blondes,
Et mignotant de leurs yeux
Les attraiz délicieux,
D’une œillade languissante
Guetterent la Nef passante

Les traductions simultanées des Distiques des Sœurs Seymour par Jean Dorat (pour le Grec) J-P de Mesmes (pour l’italien) et Joachim du Bellay, Antoinette de Loynes, Nicolas Denisot ou Jean-Antoine de Baïf (pour le français) font un curieux mélange, une sorte de joute poétique où chacun cherche à surpasser les autres.  Jugez plutôt :
Jane Seymour écrit au distique 51 : « Ego mori grave, non ? » Ce que Jean-Pierre de Mesmes traduit en « é dunque al trapassar grave la morte ? » Et du Bellay en « qu’est-il plus doux que mourir ».


Fig 4 Distique des trois soeurs


Parmi les quatre odes données par Ronsard pour ce recueil, la troisième, l’une des plus longues que Ronsard ait écrites, raconte la lutte que l’âme de la Reine Marguerite dut livrer à son corps, le triomphe de cette âme et son passage direct des terres de Navarre au royaume des béatitudes éternelles. Cette pièce, qui glorifiait sous le voile de l’allégorie, le mysticisme de la reine-poète, auteur du Discord de l’Esprit et de la Chair, fut très admirée des contemporains. Elle se termine par la fameuse pique de Ronsard à Mellin de Saint Gellais, l’un de ses concurrents.

Ecarte loin de mon chef
Tout malheur et tout meschef,
Préserve moi d'infamie
De toute langue ennemie,
Et de tout acte malin,
Et fay que devant mon prince
Désormais plus ne me pince
La tenaille de Melin.


Fig 5 L’Hymne Triomphale de Ronsard


Cette longue introduction étant faite, revenons au propos principal de notre leçon du jour : l’œuvre imprimée de Gilles Bouguier pour laquelle mes développements seront plus courts. 

Antoine du Verdier le cite comme poète angevin ; il aurait composé des poésies non publiées, et il était « l’un des cinq poètes, aujourd’hui bien oubliés, dont la réputation portait ombrage aux débuts de Ronsard ». (Avec Mellin de Saint Gelais, cela fait même six !). Parmi ses morceaux de gloire - peut-être la seule pièce publiée en français (1) -   figure donc cette ode en cinquante-quatre quatrains en vers heptasyllabiques, à l’imitation de Jan Tagaut, dont je vous laisse découvrir les premières strophes en image.  


Fig 6  L’ode de Gilles Bouguier

O Déesse tant prisée,
N’ois-tu point le Luc divin
De ce grave-doux Alcée,
Honneur du ciel Angevin

Ja Desjà sa vois dorée
Te porte avecque son chant,
En celle terre egarée
Plus eloingnée au couchant.

Celle que le luc honnore
Sa lignée, et la vertu :
Jamais n’aperceut encore,
Son renom estre abatu.

Oui, je sais, vous allez me dire que Ronsard n’avait rien à craindre, mais je vous répondrais que l’immortalité d’un poète qui ne publie pas est toujours difficile à défendre.

Sa devise, tirée d’un vers de Tagault, était «Tumulo Fit Musa Superstes ». Il était à l’époque de cette ode, pensionnaire au collège de Fortet, où il suivait les cours de René Guillon. On peut supposer qu’il tenta sa chance comme jeune page à la Cour du Roi, où il dut croiser Ronsard. Dans l’édition princeps des Amours de Cassandre (1552), Ronsard le cite comme un concurrent sérieux, sans doute membre ou sympathisant de la Brigade puisqu’il avait choisi d’écrire son ode en français :

Ja deja preste à devancer l’ardeur
qui m’esperonne en ma course premiere
Baif, Muret, Maclou, Bouguier, Tagaut,
razant mes pas, leur pas levent si hault,
par le sentier qui guide à la Memoyre.

Sur le sentier qui guide à la mémoire, Gilles Bouguier s’est perdu en route : c’est la seule fois que Ronsard le mentionne et son nom sera supprimé dans la seconde édition des Amours. Ensuite sa trace est difficile à suivre; tel Rimbaud, il dut trafiquer loin de la douceur angevine.

Compte tenu de tout ce qui précède – tout le monde ne peut pas avoir été célébré par Ronsard et Textor à la fois - Je propose d’accueillir Gilles Bouguier à l’académie des Oubliés dont aucun fauteuil n’a été pourvu depuis bien longtemps !

Bonne soirée
Textor

(1) Cécile Alduy in Politique des Amours, Droz 2002 prétend que c’est la seule pièce connue de cet auteur mais nous avons retrouvé d’autres œuvres de Jean Bouguier (Alias Aegidius Bouguerius) dans les pièces liminaires du recueil de poèmes érotiques de Gervais Sepin, Gervasii Sepini Salmurei Erotopaegnion libri tres ad Apollinem (Wechsel,1553), ainsi que des vers latins dans les Tabulae Perbreves de René Guillon (Richardeau 1559), et encore dans lesTabulae Monstrantes du même René Guillon, publiées à Paris chez Jean Bienné, 1567. (Renouard , 611), ce qui prouve que sa carrière de poète ne s’est pas arrêté au Tombeau
.

vendredi 8 février 2013

Courrier des lecteurs - identification d'ex libris (1880)


Cet ex libris porte les lettres "A. H." et la signature du graveur : E. Valton 1880

A qui appartient-il ?

Bonne journée,
Bertrand

jeudi 7 février 2013

Des maroquins et des cadres ... vides ! L'homme moderne reste impavide ...


Je suivais hier (fashion oblige) une vente aux enchères via Drouot Live. Confortablement installé sur ma chaise paillée (le fauteuil plein cuir ce sera pour plus tard) j'attendais de voir ce qu'allait donner la vente du fonds d'atelier Luc Lafnet (1899-1939), artiste peintre, illustrateur, dont nous avons déjà parlé ici en ce qui concerne l'aspect curiosa de son oeuvre. Une vente somme toute raisonnable avec des petits prix pour des oeuvres graphiques : n'est pas Picasso qui veut ! Notez bien que j'aurais tout aussi bien pu écrire : n'est pas Soulages qui veut ! (mais comme je n'aime pas le noir ... les goûts et les couleurs hein ...)
Bref, le fonds Lafnet n'a pas réservé de surprises pour l'amateur de curiosa, parce qu'il n'y en avait pas. Lafnet s'est visiblement essayé au cubisme, à l'art abstrait, à la nature morte, au genre Bosch aussi (mes deux toiles préférées ... évidemment celles qui sont parties les plus cher ...). Passons.
Cette vente était un peu fourre-tout, de l'art dans tous ses états. Resté connecté "pour voir" et jetant un oeil de temps à autre, j'ai été happé par la vente d'une série de cadres ... vides ! C'est sympa un cadre vide me direz-vous, on y met ce qu'on veut (ou ce qu'on peut), ça laisse de la place à l'imaginaire et l'imagination, quand il s'agit de vendre des cadres vides ... il en faut ! mais visiblement le commissaire-priseur était en veine, son imagination fertile se transmettait au public d'une façon tout à fait réjouie. Quel bonheur de vendre des cadres ... vides ... au prix de tableaux du XIXe voire du XVIIIe siècle, artistes anonymes ou pas, mais qui n'ont, visiblement, guère laissé plus de trace dans les esprits qu'un cadre ... vide.
Bref, encore une fois, le client est roi. Cela m'a simplement fait penser qu'il serait peut-être sage d'envisager pour les quelques décennies à venir de faire un stock de maroquins ... vides !  (ah le voilà le lien avec la bibliophilie que vous cherchiez désespérément). Des maroquins aux armes de Marie-Antoinette ... vides ! aux armes de Louis XVI ... vides ! au chiffre du Dauphin ... vides ? des maroquins ... vides ! Ah la belle idée ... à creuser.

Je vous laisse constater de visu quelques adjudications judicieuses et ... vides ... de sens (pour moi tout moins). Avis que je suis fort marri de partager avec moi-même quand je pouvais constater quelques numéros plus loin dans la vente, qu'un tableau fort joli, encadré ! ... faisait le même prix qu'un cadre ... vide ! ramenant ainsi le travail et la création de l'artiste à du ... vide !


a fait plus que 800 euros ... enchères internet
(parce que sur internet aussi les enchérisseurs aiment le vide...)



vide ! (plus le vide est petit ... plus c'est cher ... enfin pas toujours)



pas vide ! (belles toiles ... au prix du ... vide !)


J'ai toujours pensé que notre société n'était qu'une vaste fumisterie mais là ... je dois bien avouer que ça me ... comment dire ... je vous laisse trouver mes mots.

Bonne journée,
Bertrand (plus si Bibliomane que ça finalement)

mardi 5 février 2013

Courrier des lecteurs : Qui pourra nous en dire plus sur Marc Antoine Petit et ses amis ?



Bonne soirée,
Bertrand Bibliomane moderne (même plus à mi-temps ... désolé)

*
**
*

J'ajoute une courte nécrologie dudit Petit chirurgien lyonnais. Quel est le contenu du livre cher lecteur ?

Cliquez sur l'image pour lire le texte


Manuel du bibliophile et de l'archéologue lyonnais

 Par Jean-Baptiste Monfalcon, Brunet, etc.


vendredi 1 février 2013

Drouot Enchères ... Bilan des ventes 2012 : "En 2012, l’activité des ventes aux enchères a été marquée par un contexte concurrentiel particulièrement vif, dans lequel Drouot a tenu sa position de première place de marché pour les enchères en France, en dépit d’un tassement de son produit adjugé de 10,8 %." (G. Delettrez)

Petit exercice de début d'année, se pencher sur les comptes publiés Drouot Enchères, Premier lieu de vente aux enchères en France, point de mire du marché de l'art en France.

L'an passé nous avions fait la synthèse des derniers bilans entre 2008 et 2011. Vous pouvez lire ou reliure ICI.


Copie d'écran du site Drouot.com
(publication publique accessible à tous)


Voici les chiffres pour l'année écoulée 2012 suivi du texte de présentation par M. Georges Delettrez, Président de Drouot Patrimoine.


« En 2012, l’activité des ventes aux enchères a été marquée par un contexte concurrentiel particulièrement vif, dans lequel Drouot a tenu sa position de première place de marché pour les enchères en France, en dépit d’un tassement de son produit adjugé de 10,8 %.

13 enchères ont dépassé 1 million €, cumulant un résultat de près de 30 millions €.
En 2011, le même nombre d’enchères supérieures à 1 million € avait été prononcé pour un montant de 25,5 millions €.

Cette progression des adjudications les plus élevées et la dispersion de collections au pedigree prestigieux démontrent une nouvelle fois l’attractivité de Drouot, le dynamisme de ses opérateurs et son positionnement solide sur le créneau des pièces d’exception.

C’est à Drouot qu’a été prononcée la deuxième plus haute enchère de l’année en France, à 7 800 000 € pour un album impérial de la dynastie Qing, adjugé en juin et qui a caracolé en tête du palmarès jusqu’au 19 décembre.

36 records mondiaux ont scandé la programmation de l’Hôtel Drouot en 2012.

Les plus significatifs concernent des perles du classicisme européen, que ce soit la grande sculpture française qui s’est distinguée grâce à un buste de Bouchardon, préempté par le musée du Louvre, ou la virtuosité picturale flamande au travers d’œuvres d’Hendrick van Balen ou Pieter Huys. 

10 records français ont également été enregistrés ; ils ont plus particulièrement récompensé des artistes français et américains de la seconde moitié du XXe siècle : Yves Klein, James Rosenquist, John Baldessari.

Les arts d’Asie ont à nouveau dominé les enchères cette année, avec plus de quatre résultats millionnaires, qui ont honoré des pièces exceptionnelles, toujours très recherchées. 

Les collectionneurs internationaux ont également manifesté un intérêt soutenu sur des œuvres hautement qualitatives : au chapitre des antiquités égyptiennes, un remarquable chaouabti de la tombe de Séthi Ier ;  en peinture ancienne, les minutieuses compositions de Ambrosius Bosschaert ou du Maître de la Nature Morte de Hartford ; en mobilier classique, une paire de cabinets par André Charles Boulle ; dans le registre moderne, un paysage impressionniste d’Alfred Sisley ou des compositions oniriques de Marc Chagall ; en haute joaillerie, une bague Cartier ornée d’un remarquable diamant de plus de 13 carats…

En 2012, le dynamisme de Drouot s’est également concentré sur le développement des services multimédia, particulièrement DrouotLive. Afin d’ouvrir toujours plus largement sa programmation unique et variée et satisfaire les exigences de sa clientèle internationale, Drouot offre aux amateurs, depuis le 1er octobre, l’opportunité d’enchérir en direct dans l’intégralité de ses vacations cataloguées, qui représentent 800 rendez-vous annuels en moyenne.

Comparé à l’année 2011, le montant des adjudications via DrouotLive a enregistré une croissance de plus de 300 %, le nombre d’internautes inscrits sur la plateforme a pratiquement doublé et les visites ont progressé de 145 %.

Ces excellents résultats confortent Drouot dans l’orientation de sa politique numérique, qui se poursuivra activement en 2013, axée sur une offre toujours plus significative et des services alliant transparence, performance et facilité. »
Georges DELETTREZ
Président de Drouot PATRIMOINE

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