jeudi 27 juin 2013

Une imprimerie particulière : La Correrie en Chartreuse.


Un intéressant catalogue intitulé « Presses privées. Imprimeries particulières et secrètes. », diffusé récemment par la librairie Paul Jammes à Paris, nous donne envie d’illustrer cet aspect de la bibliophilie par un petit ouvrage tiré de notre bibliothèque, dont le titre est : « Explication de quelques endroits des anciens statuts de l’ordre des Chartreux avec des éclaircissements donnez sur le sujet d’un libelle qui a été composé contre l’Ordre, & qui s’est divulgué secrettement.»




Fig 1 Page de titre de l’Explication de quelques endroits des anciens statuts.


Emmanuelle Toulet (1) nous propose une définition de ces ateliers furtifs qui  fonctionnaient  sans privilège ni autorisation du pouvoir royal et sans souci de rentabilité. Ils étaient établis par des personnalités qui n’appartenaient pas au milieu de l’imprimerie et n’avaient pas de compétence technique. Ces personnalités choisissaient les textes, assuraient le financement, réunissaient le matériel nécessaire, l’installaient dans un lieu privé, recrutaient les ouvriers qualifiés, organisaient les opérations et décidaient des tirages généralement peu élevés.

Ces presses étaient tolérées mais n’avaient aucune existence légale. Un arrêt de 1630 repris en 1667 précisait que « sa Majesté fait défenses à toutes personnes de quelque qualité et condition qu’elles soient , à tous chefs et supérieurs des collèges, convens et communautés d’avoir à tenir dans aucune maison particulière … aucunes presses et imprimeries… ». Malgré l’interdiction, ces presses étaient assez nombreuses et Augustin-Martin Lottin, imprimeur ayant lui-même fait installer une petite imprimerie au château de Versailles pour l’éducation du futur Louis XVI, donne un premier inventaire de ces imprimeries particulières dans son Catalogue Chronologique des Libraires et des Libraires-imprimeurs de Paris, publié en 1789. 

L’imprimerie de la Grande Chartreuse est généralement rattachée à cette catégorie des presses particulières bien qu’elle bénéficiait d’un privilège du Roi donné le 28 Avril 1680, lequel permettait aux chartreux d’imprimer dans leurs couvents leurs livres liturgiques.  L’imprimerie fut installée à La Correrie près de Grenoble, sous l’impulsion de Dom Innocent Le Masson. La Correrie, ou Courerie est une bâtisse de pierre, aujourd’hui transformée en musée, située à l’extérieur de l’abbaye de la Grande Chartreuse, et destinée à accueillir les frères convers, qui y avaient leurs ateliers et une infirmerie.


Fig 2 Une page de l’Explication de quelques endroits des anciens statuts.


Dom Innocent Le Masson, né à Noyon en 1627,  était entré dans l’ordre des chartreux à dix-neuf ans; il était devenu successivement prieur, vicaire et visiteur de la province de Picardie, puis il fut nommé, en 1675, Général des Chartreux. Il fit alors transporter à La Correrie une petite imprimerie qui appartenait déjà aux chartreux et qui était installée au lieu-dit Favrat, entre Chambéry et Montmélian. Un seul ouvrage a été identifié portant l’adresse de Favrat, un missel daté de 1679. Le Masson était vraiment l’âme de cette presse particulière, il se chargeait des choix éditoriaux et de  l’impression des textes dont il était pour l’essentiel, le principal auteur.

Dès 1681, l’impression du premier ouvrage à l’adresse de la Correrie était achevée. Quarante-huit autres impressions de livres ou de brochures vont suivre, étalée sur une vingtaine d’années, de 1681 à 1700. Mais, pour seulement vingt-neuf d’entre eux, il y a des exemplaires connus et signalés dans des collections publiques. Les adresses y sont indiquées sous les formes suivantes : à La Correrie, Correriae, Correriae Cartusianane, La Correrie–Grenoble. Les travaux typographiques furent exécutés successivement par cinq imprimeurs de Grenoble : Laurent Gilibert de 1681 à 1685, Antoine Frémon de 1686 à 1689, André Gallé en 1689, Claude Faure de 1690 à 1695, André Faure de 1697 à 1700.

L’entreprise éditoriale cessa vers 1700, trois années avant la mort de son protagoniste. Le matériel typographique resta longtemps à la Grande Chartreuse, puis fut vendu au début de la Révolution à deux imprimeurs grenoblois, F. Cadou et David Aîné, installés « place Egalité près de la grille du jardin ». Certains textes furent réédités après la mort de Le Masson, comme ce « Liber epistolarum totius anni, ad usum ordinis cartusiensis » de 1738, passé récemment en vente publique, ce qui permet à l’expert de la vente d’écrire dans son catalogue « les presses de La Correrie furent actives entre 1680 et 1760 », mais il resterait à démontrer que ces impressions postérieures sont véritablement issues de la Correrie.




 Fig 3 La Correrie aujourd’hui


Presque tous les textes publiés à la Correrie étaient destinés directement aux chartreux, comme le prévoyait le privilège royal : statuts, règles, avec des compléments sur leur observance, ouvrages théologiques, liturgiques ou de piété. L’Explication de quelques endroits des anciens statuts ici présentée n’entre pas exactement dans cette catégorie, et à ce titre il s’agit bien d’un ouvrage clandestin, comme le confirme le Vicomte Collomb de Batines qui consacre un article à l’imprimerie particulière de la Grande Chartreuse dans la Revue du Bibliophile (2). Il nous dit que : « Cet ouvrage est devenu fort rare, ayant été supprimé avec soin….il passe pour avoir été imprimé en secret, et sans permission dans la Grande Chartreuse, et n’ayant point été vendue en public, il ne s’en est répandu que peu d’exemplaires, ce qui les a rendus rares, et difficiles à trouver. Vendu 80 fr. Chez Gaigat (Catalogue n°736) et 72 francs chez le Duc de la Vallière. (Catalog. Tome 1er, n°1, 118). J’en connais cependant quatre exemplaires, savoir : 3 à la Biblioth. Publ. de Grenoble et un 4ème chez M.C.Leber (Catalog. Tome 1er,  2793) qui vient de léguer sa bibliothèque à la ville de Rouen.».

En effet, cet ouvrage est une des plus intéressantes impressions de La Correrie car il restitue une vive et longue controverse au sujet des devoirs monastiques entre Dom Le Masson et le célèbre abbé de Rancé, supérieur de la Trappe. En 1683, celui-ci, qui prônait une stricte austérité, avait dénoncé, dans son Traité de la Sainteté et des devoirs de la vie monastique, un certain relâchement chez les chartreux (Un effet de la Chartreuse verte, sans doute…). Dom Le Masson interdit la lecture de ce traité aux religieux de la Grande Chartreuse et imprima une justification de la règle de l’ordre. L’abbé de Rancé répliqua (Lettre à un évêque, 1689). C’est dans ce contexte que Dom Le Masson imprima l’Explication de quelques endroits des anciens statuts, à laquelle sont jointes les lettres de la polémique de 1683. Une partie de l’ouvrage (p. 64-119) présente dans la colonne de gauche la lettre de Rancé et à droite la réfutation du général des chartreux, article par article.




Fig 4 L’envoi à Bruno des Escures, rédigé de la main d’Innocent Le Masson


L’édition n’est pas datée et de Bure donne l’année 1683 par référence aux différentes lettres qu’elle comporte, signées par le Masson entre Mai et Juillet 1683, erreur reprise par plusieurs biographes, dont Barbier, mais cette datation ne  tient pas compte du fait que Dom le Masson répond à la « Lettre à un évêque » en date du 20 Juillet 1689. L’Explication des Statuts ne peut donc pas être antérieur au deuxième semestre 1689. Par ailleurs, les exemplaires complets doivent contenir après l’Explication de quelques endroits des anciens statuts, une critique du livre intitulé De la Sainteté de la vie Monastique, ouvrage  publié par l’Abbé de Rancé (Paris 1683-85 3 vol. in-4). Ce complément n’est pas dans tous les exemplaires, il occupe les pages 122 à 166 (cahiers R et s). Barbier ajoute que certains exemplaires sont complétés par une pièce de Le Masson intitulée Aux Vénérables Pères de la Province de N. qui n’a pas été insérée dans notre volume.




Fig 5 Le cloître de la Chartreuse de Saint Hugon en Savoie, dont la bibliothèque avait abrité notre  exemplaire.




Fig 6 La Chartreuse, l’été dernier, blottie dans un vallon désertique et sauvage.


L’exemplaire comporte une particularité intéressante. Il avait été laissé lors de l’impression de la dédicace des espaces vierges après les termes “Dom” et “la Chartreuse de”. Il était ainsi possible au Général des Chartreux de personnaliser chaque exemplaire en apposant dans ces espaces le nom de son destinataire. Notre  exemplaire porte le nom manuscrit de “Bruno des Escures” et celui de “S. Hugon” désignant la chartreuse de Saint Hugon en Savoie. Ce qui témoigne du fait que Dom Le Masson envoya un exemplaire de son livre dans chacun des établissements de l’ordre. Une mention sur le titre,  “carthusiae sancti hugonis”, d’une autre main, prouve que l’exemplaire est bien arrivé à destination…


Bonne Journée
Textor

1) Voir la Notice d’ Emmanuelle Toulet sur  la presse de la Correrie et l’ouvrage « Explication de quelques endroits des anciens statuts» donnée à l’occasion de l’exposition « Imprimeries privées françaises (XVe – XIXe siècles) », choix d’ouvrages tirés de la collection du duc d’Aumale. Exposition présentée dans le Cabinet des livres du Château de Chantilly en 2002. 

2) Colomb de Batines, “Sur deux ouvrages fort rares sortis des presses de La Correrie”, Bulletin du bibliophile, 1839, p. 794-796.

3) Edmond Magnien, “Bibliographie des ouvrages des presses de La Correrie”, Bulletin du bibliophile, Paris, 1896, p. 5-7.

lundi 24 juin 2013

Ou quand le "talent, (...) l’érudition et (...) la finesse bibliophilique" se comptent en millions d'euros ... Première partie de la Bibliothèque Raoul Simonson - Albert et Monique Kies. (19 juin 2013, Sotheby's)


Commençons par un petit texte d'introduction :

Les acheteurs au rendez-vous pour les livres et manuscrits anciens chez Sotheby’s

Paris, le 20 juin 2013, Art Media Agency (AMA).

La première partie de la vente de la bibliothèque Raoul Simonson & Monique et Albert Kies a permis à Sotheby’s de réaliser un chiffre d’affaires de 4 millions € contre une estimation de 1.4 à 2 millions €, soit 93% des lots vendus et 99.4% en valeur. Parmi les lots les plus importants, un manuscrit de deux poèmes de Charles Baudelaire, Les Deux Crépuscules. Le Matin / Le Soir, 1853-1854, publiés dans Les Fleurs du Mal en 1857, réalisait la plus haute enchère à 613.500 €, dépassant l’estimation située entre 150.000 et 250.000 €. Autre lot important, un ensemble de 56 poèmes autographes signés de Verlaine, intitulé Varia, le dernier recueil autographe laissé inachevé à sa mort, vendu 385.500 €, au-dessus de l’estimation haute de 300.000 €. Enfin, parmi les différents ouvrages de Victor Hugo proposés, Les Contemplations, 1856, enrichies d’un envoi de quatorze photographies originales en tirages d’époque de la famille Hugo et de 47 lettres autographes du poète à son ami Noël Parfait, a largement dépassé l’estimation établit entre 60.000 et 80.000 € pour atteindre 289.500 €. Selon Pascal de Sadeleer, expert de la vente : « Le succès remporté ce soir confirme la place primordiale de la France sur le marché international des livres. C’est un immense hommage au talent, à l’érudition et à la finesse bibliophilique de Raoul Simonson et de Monique et Albert Kies. » (source : http://www.artmediaagency.com/74094/les-acheteurs-au-rendez-vous-pour-les-livres-et-manuscrits-anciens-chez-sothebys/)

Ceci étant dit, voici les livres adjugés à 100.000 euros et plus. Soit 7 ouvrages sur 343 (soit 2 % des livres proposés). Dans le monde dans lequel nous vivons cela donne une bonne idée des livres bancables je pense. Le n°289 vendu un peu plus de 900 euros se retrouve dans le palmarès suite à un bug de l'outil Sotheby's. A vous de vous faire votre propre idée.





Les livres adjugés en dessous de 10.000 euros représentent la grande majorité. Je vous laisse aussi vous faire votre propre idée.

Avec 4 millions d'euros de produits vendus, dont 1,6 millions pour les seuls 7 numéros les plus chers, cette bibliothèque fait partie des plus belles vendues ces dernières années. Attendons la suite en décembre !

Un petit mot sur le possesseur de cette belle bibliothèque (source Sotheby's) :

Raoul Simonson (1896-1965), éminente figure de la librairie belge du XXe siècle, sera à l’honneur le 19 juin lorsque sera vendue la première partie de sa bibliothèque personnelle. Éditeur et bibliographe (de Gide et de Valéry), il éleva le niveau de la bibliophilie à un degré d’exigence rarement atteint, que l’on appela dès lors l’« état belge ». Il fut l’ami et le libraire de Charles Hayoit, et leurs bibliothèques s’en ressentent. Toutes deux éminemment littéraires et d’une qualité esthétique irréprochable, semblent avoir conversé par le truchement de leurs joyaux : si Charles Hayoit est fier d’acquérir l’un des 5 exemplaires sur Japon de Du côté de chez Swann, Raoul Simonson possède le n° 1, sans doute celui de Lucien Daudet. Tous deux possédaient l’un des rares exemplaires sur Hollande des Fleurs du mal. Leurs exemplaires des œuvres de Victor Hugo rivalisaient par le nombre de pièces jointes et de dédicaces. Cependant, Raoul Simonson garde pour lui 11 poèmes de Cellulairement et conserve d'autres manuscrits de Verlaine montés dans ses exemplaires. Et pour Stendhal, préférait-il son exemplaire annoté de l'Histoire de la peinture en Italie à celui d’Hayoit enrichi d’un plan des lieux dessiné par l’auteur ? Mais davantage Baudelairien, Simonson garda son joyau le plus précieux : deux poèmes autographes, Les deux Crépuscules. Le matin/Le soir, qui paraîtront dans Les Fleurs du mal. Tous deux partageaient ce goût du XXe siècle pour les exemplaires uniques, avec envois, truffés, sur grands papiers, à belles provenances, dans un état parfait. Cette remarquable collection survécut à Raoul Simonson lorsqu’elle passa dans les mains de sa fille Monique et de son gendre Albert Kies, lequel, en fin lettré, philologue et professeur d'université l’élargit jusqu'au Moyen Age au travers des grands textes littéraires. La seconde partie de la vente aura lieu en décembre 2013 et réunira les éditions Fin de siècle et XXe siècle.

Quid de Monique et Albert Kies ? Sotheby's ne dit mot.

NDLR : On aimerait savoir si Raoul Simonson a côtoyé son homologue français, à savoir Pierre Berès ? L'avenir nous le dira peut-être ...

Bonne soirée,
Bertrand

dimanche 23 juin 2013

Un catalogue de sciences occulte rescapé de la Grande Guerre.


Frederic Coxe in NRLA (Nouvelle Revue des Livres Anciens) n°2 p. 42 à propos de la librairie Chacornac :

"Tout sembla tourner au ralenti durant la tourmente de la Première Guerre Mondiale, et nous ne connaissons pas de catalogue de cette période. Il y en eu sûrement, puisque le n°63 fut publié en 1919"
 
Nous confirmons et en apportons la preuve !


Le bibliophile a de quoi y trouver son bonheur.

On y trouve au fil des pages :
 
6. Andreas. Menippus sive Dialogorum Satyricorum centuria. 1669. 20 frs
49. Collesson. L'idée parfaite de la Philosophie Hermétique. 1788. 10 frs
52. Colonne. Les secrets les plus cachés de la philosophie des Anciens ..; Par M. Crosset de la Haumerie. 1722. 18 frs
91. Fludd. Utriusque Cosmi. 1617. 65 fr.
158. Manuscrit Alchimique de la fin du XVIIIème : 1.Explications des fourneaux de Vacher. 2. Explications des fourneaux  de Lemery. 3. Expliacation ... de Charas,4. Explications ... de Glaser. 5. Explications.. de Cordus et Renora. 132 pages avec 104 dessins alchimiques. 50 frs.
160. Clavicules de Salomon traduites par Pierre Mora. ... 1810. Manuscrit de 156 pages en rouge et noir. 100 frs.
167. Maier. Symbola aureae mensae. 1617. 40 frs.
182. trimegiste. Le Pimandre de Mercure trimegiste. 1579. 80 frs
256. Taisnier. Hannonius. Opus mathematicum... 1562. 50 frs.
276. Thyreus. Doemonioci Locis Infests. 1607. Plein maroquin rouge aux armes. 20 frs.
280. Basile Valentin. Les Douzes clefs de Philosophie, avec l'Azoth et le traité de la Nauture de l'Oeuf des Philosophes. 1659 35 frs. avec les planches
307. Zacaire. Opuscule très excellent de la vraye philosophie naturelle des létaux. 1612. "rarissime". 30 frs.
 
La pièce maîtresse étant sans nul doute le manuscrit (159) et dont voici la notice :
 
 

Eric Zink

samedi 15 juin 2013

Les beaux livres aux enchères : le Montaigne de 1580 en maroquin doublé de Cuzin. 111.886 euros frais compris (PIASA Paris, Mardi 11 juin 2013)



Photographie PIASA, Paris.


Michel de MONTAIGNE. Essais de Messire Michel Seigneur de Montaigne... Bourdeaus, S. Millanges, 1580. 2 volumes petit in-8, maroquin rouge, triple filet sur les plats, dos à 5 nerfs finement ornés, doublure de maroquin rouge-gorge avec fine dentelle en encadrement, gardes de papier peigne, tranches dorées, étuis (Cuzin)

TRÈS RARE ÉDITION ORIGINALE des deux premiers livres des Essais de Michel de Montaigne, l'un des plus importants chefs-d'œuvre de la littérature française. Le troisième livre ne paraîtra qu'en 1588, à Paris, chez L'Angelier.

Superbe exemplaire de 155 mm de hauteur sur 95 de largeur, parfaitement conforme à la collation donnée par Tchemerzine, impeccablement établi dans une élégante reliure de Cuzin.

Un feuillet du tome I (p.314), anciennement plié à l'impression, a été soigneusement déplié, laissant ainsi de petits blancs à 8 mots, témoins de cette ancienne pliure. Un autre feuillet (p. 316) porte une ancienne annotation manuscrite que le lavage n'a pas complètement effacée De la bibliothèque Radoulesco. (Fiche PIASA)

Estimation : 35.000 / 40.000 euros.

Résultat : 111.886 euros frais compris.

Frais pour les livres : 24,265 % TTC sur les premiers 15 000 € (23 % HT + TVA 5,5 %) puis 21,10 % TTC de 15 001 € à 600 000 € (20 % HT + TVA 5,5 %) et 12,660 % TTC au-delà de 600 000 € (12 % HT + TVA 5,5 %)

vendredi 7 juin 2013

La petite minute bibliophilosophique (je vous assure cela vous fera du bien) : La lecture est-elle un plaisir solitaire ?



La lecture est-elle un plaisir solitaire ?


D'après Pierre Louÿs il semblerait que non ...

Les avis divergent donc ...


Bonne soirée,
Bertrand

mercredi 5 juin 2013

Petite marque d'appartenance collée sur la page de garde d'un livre du milieu du XIXe relié par Capé. Elle reste mystérieuse.




Petite marque d'appartenance collée sur la page de garde d'un livre du milieu du XIXe relié par Capé. Elle reste mystérieuse.

Si quelqu'un a une idée ?

Bonne journée,
Bertrand

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