Copie d'écran DROUOT DIGITAL. 15 mars 2018.
Lot 64. HISTOIRE DES QUATRE FILS AYMON très nobles et très vaillans chevaliers. Introduction et notes de Charles Marcilly. Paris, Launette, 1883.
In-4, maroquin noir, encastrée dans le premier plat grande plaque d'or à émaux cloisonnés d'après une composition d'Eugène Grasset, dos à quatre doubles nerfs à l'imitation des reliures gothiques, large encadrement intérieur mosaïqué en bordeaux et décoré d'éléments dans l'esprit de l'illustration de Grasset, doublure et gardes de soie brochée bordeaux sur fond bleu, tranches dorées, double couverture et dos, boîte de maroquin brun en forme de livre, doublé de soie lie-de-vin (Ch. Meunier).
Spectaculaire édition illustrée par Eugène Grasset des Quatre fils Aymon, version en prose d'une chanson versifiée du XIIIe siècle ayant pour titre Renaut de Montauban, et appartenant à la geste carolingienne. Imprimé pour la première fois à Lyon vers 1483-1485, le texte fut diffusé durant tout le XVIe siècle avant d'être repris, très modifié, au siècle suivant, devenant, et ce jusqu'au XIXe siècle, l'un des romans de chevalerie les plus populaires de la bibliothèque bleue, à l'inverse de Lancelot du Lac, par exemple, qui disparaîtra après l'édition de 1533.
L'illustration d'Eugène Grasset, oeuvre immense de plus de 250 aquarelles qui le mobilisera plus de deux années, révélera les qualités de l'illustrateur, alors que ses dons d'ensemblier s'étaient déjà manifestés quelques années auparavant lorsqu'il créa des meubles et objets de décoration pour la maison de Charles Gillot, l'imprimeur du présent livre. Révolutionnaire par sa mise en page dans laquelle texte et illustration s'interpénètrent, l'édition l'est aussi par la technique de phototypogravure mise au point par Charles Gillot, et employée ici pour la première fois. Cette technique photographique (gillotage) permettait l'impression des gravures en couleurs et du texte en même temps. La complexité de la conception du livre, qui voulait que les pages soient toutes imprimées dans des couleurs différentes, nécessita plus de 900 planches.
Célébré à sa parution pour son esthétique, sa mise en page et son procédé industriel, Les Quatre fils Aymon de Grasset fut classé parmi les plus beaux livres du siècle par le critique, éditeur et bibliophile Octave Uzanne et immédiatement adopté par les bibliophiles. Nombre d'exemplaires de luxe furent alors confiés aux deux grands maîtres relieurs de l'époque, Charles Meunier et Marius Michel, qui rivalisèrent d'imagination pour créer des reliures utilisant la technique du cuir incisé, laquelle, issue du XVe siècle, leur sembla particulièrement convenir à cet ouvrage célébrant le Moyen Âge.
On peut citer aussi à ce propos l'étonnante reliure de Marius Michel ornée d'une plaque en étain repoussé, qui reproduit la composition de Grasset pour la couverture du livre, commandée par Henri Beraldi (IV, 1935, n°88) pour son exemplaire; celui-ci réapparut dans la bibliothèque Henri M. Petiet (IV, 1993, n°67). Tirage à grand nombre d'exemplaires sur papier ordinaire, munis le plus souvent d'un cartonnage d'éditeur illustré (tirage qui fut en grande partie détruit) et à 200 exemplaires de luxe, sur chine et sur japon. Celui-ci est un des 100 exemplaires sur japon (n° 7).
Prestigieux exemplaire du grand bijoutier Henri Vever, orné d'une merveilleuse plaque d'or à émaux cloisonnés, exécutée dans ses ateliers par le maître émailleur Étienne Tourrette, d'après une aquarelle d'Eugène Grasset. Des bibliothèques Henri Vever et Henri Bonnasse (1980, n° 35). Premier exemple de collaboration entre Vever et Grasset, cette plaque de grand format (230 x 166 mm), signée Vever et portant les monogrammes d'Étienne Tourrette et d'Eugène Grasset, chef-d'oeuvre de l'émaillerie française de la fin du siècle, fut réalisée de 1892 à 1894 et présentée à l'Exposition du Champ-de-Mars en 1894 et à l'Exposition universelle de 1900. Elle est digne de tous les superlatifs. Elle est reproduite en couleurs dans Art et Décoration de janvier 1903, dans un article consacré à Grasset.
L'EXEMPLAIRE VEVER DES QUATRE FILS AYMON né de la rencontre de quatre personnalités qui marqueront l'histoire de l'Art nouveau. Henri VEVER (1854-1942), joaillier, directeur avec son frère Paul de la maison créée par leur père et devenue l'un des phares de la rue de la Paix. Bibliophile et grand collectionneur de tableaux, il participa dès 1892 aux dîners des Amis de l'art japonais de Siegfried Bing. Et c'est à partir de la vente, à la galerie Petit, de sa collection de peintures modernes et impressionnistes en 1897 qu'il se consacra pleinement à sa passion pour l'art japonais dont la vogue battait alors son plein. Praticien et marchand, Henri Vever fut aussi l'auteur de l'ouvrage de référence: La Bijouterie française au XIXe siècle, 1906-1908, 3 volumes in-4. En 1924, il fera don au musée des Arts décoratifs de sa collection, plus de 350 bijoux français du XIXe siècle, dont une soixantaine provenant de la maison Vever.
Charles GILLOT (1853-1903), imprimeur et graveur-lithographe. Perfectionnant une invention de son père Firmin Gillot, il mit au point en 1876 le procédé de photogravure connu sous le nom de «gillotage» dont il déposa le brevet en 1877. Grand admirateur d'Eugène Grasset, il lui confia l'ameublement et la décoration d'une partie de son hôtel particulier dans les années 1880. C'est lui qui présenta Grasset à Vever dont il était l'ami et le guide pour ses acquisitions d'objets d'art japonais. Lui-même collectionneur, Charles Gillot avait surtout réuni un ensemble d'art japonais qui faisait l'admiration des connaisseurs, notamment celle d'Edmond de Goncourt: [la] collection japonaise la plus parfaite, la plus raffinée [...], c'est la collection de Gillot. Offerte pour partie au musée du Louvre, elle enrichit aujourd'hui le musée Guimet. Le reste de ses collections fut dispersé aux enchères en 1904, l'expert de la vente en était Siegfried Bing.
Eugène GRASSET (1845-1917), décorateur et illustrateur, son style particulier allait marquer le Livre et l'Affiche. L'Histoire des quatre fils Aymon est sa première illustration importante. Sa rencontre avec Henri Vever s'avéra déterminante, ce dernier appréciant son vaste répertoire iconographique et ses compositions fortement influencées par l'art japonais. Il lui commanda la création d'une vingtaine de bijoux qui firent sensation à l'Exposition universelle de 1900, et restent aujourd'hui aussi fameux que ceux de René Lalique (1860-1945) qui créait depuis 1880 pour Vever des bijoux et des objets d'art. On rappellera à ce propos que l'un des alter ego de Vever rue de la Paix, Georges Fouquet, faisait lui appel au talent d'Alphonse Mucha. Une passion commune de l'art japonais unissait ces trois hommes. Sous la tutelle des deux marchands d'art Tadamasa Hayashi et Siegfried Bing (l'éditeur du Japon artistique), ils furent des collectionneurs passionnés d'objets d'art et d'estampes de la période Edo (1603-1868), particulièrement des oeuvres de Hokusai et Hiroshige. Ils se firent les hérauts du japonisme avec Philippe Burty (qui créa le mot en 1872), et, pour ne citer que les plus grands, Félix Bracquemond, les frères Goncourt, Théodore Duret et Claude Monet.
Étienne TOURRETTE (1858-1924), maître émailleur parmi les plus grands. Possédant toutes les nombreuses techniques de l'émail (cloisonné, translucide, basses tailles, peint), il réutilisa celle de l'émail dit de résille d'or, technique très ancienne qui consistait en l'inclusion de feuille d'or entre les couches de l'émail pour lui donner un scintillement particulier. Étienne Tourrette fut l'un des grands artistes qui permirent aux bijoux Art nouveau d'exister, ces fantastiques «bijoux de peintre» ainsi dénommés pour rappeler la technique de la pose de l'émail, appliqué couche par couche au pinceau. Paul Richet, professeur à l'École des Arts appliqués, dans son article Les Émailleurs modernes au XIXe et XXe siècle (Revue Céramique, verre, émaillerie, mai 1936), a rapporté l'histoire et les vicissitudes de la fabrication de la plaque d'or de Vever pour laquelle Tourrette employa plusieurs techniques de l'émail. En effet, après plus de deux années de travail, celle-ci faillit se détruire en raison de la dilatation du métal, contrariée par le cloisonnement. Sa présence devant nous aujourd'hui n'est due qu'à l'art et à la ténacité de l'émailleur. Les destins croisés de ces quatre personnalités aboutirent ainsi à la création de cette oeuvre unique, pièce de qualité muséale. On a relié dans le volume divers documents: - L'aquarelle originale de Grasset pour la plaque de la reliure, ainsi que diverses gravures et photos de cette plaque. (reproduite page 45) - L'aquarelle originale de Grasset de la page 79. - Le menu illustré du dîner offert par ses amis à Eugène Grasset à l'occasion de sa promotion au grade d'officier de la Légion d'Honneur. - Deux lettres autographes signées d'Eugène GRASSET à Henri VEVER, datées du 1er octobre 93 et du 26 mars 94, dont l'une contient cet éloge: C'est avec la plus grande admiration que j'ai constaté la miraculeuse exactitude avec laquelle mon aquarelle a été reproduite et dont vous avez su faire une véritable oeuvre d'art à l'épreuve des siècles. - Une carte autographe signée d'Henri Vever. - Le prospectus illustré.
On joint TROIS ESSAIS D'ÉMAIL: - Une plaque sur cuivre (77 x 57 mm), partie du décor de Grasset, Renaut de Montauban à cheval sur Bayard, sans la tête du cheval ni le pied du cavalier. - Deux plaques sur or à émail translucide (42 x 35 mm chacune), portant les titres Souvenirs et Heures.
Spectaculaire édition illustrée par Eugène Grasset des Quatre fils Aymon, version en prose d'une chanson versifiée du XIIIe siècle ayant pour titre Renaut de Montauban, et appartenant à la geste carolingienne. Imprimé pour la première fois à Lyon vers 1483-1485, le texte fut diffusé durant tout le XVIe siècle avant d'être repris, très modifié, au siècle suivant, devenant, et ce jusqu'au XIXe siècle, l'un des romans de chevalerie les plus populaires de la bibliothèque bleue, à l'inverse de Lancelot du Lac, par exemple, qui disparaîtra après l'édition de 1533.
L'illustration d'Eugène Grasset, oeuvre immense de plus de 250 aquarelles qui le mobilisera plus de deux années, révélera les qualités de l'illustrateur, alors que ses dons d'ensemblier s'étaient déjà manifestés quelques années auparavant lorsqu'il créa des meubles et objets de décoration pour la maison de Charles Gillot, l'imprimeur du présent livre. Révolutionnaire par sa mise en page dans laquelle texte et illustration s'interpénètrent, l'édition l'est aussi par la technique de phototypogravure mise au point par Charles Gillot, et employée ici pour la première fois. Cette technique photographique (gillotage) permettait l'impression des gravures en couleurs et du texte en même temps. La complexité de la conception du livre, qui voulait que les pages soient toutes imprimées dans des couleurs différentes, nécessita plus de 900 planches.
Célébré à sa parution pour son esthétique, sa mise en page et son procédé industriel, Les Quatre fils Aymon de Grasset fut classé parmi les plus beaux livres du siècle par le critique, éditeur et bibliophile Octave Uzanne et immédiatement adopté par les bibliophiles. Nombre d'exemplaires de luxe furent alors confiés aux deux grands maîtres relieurs de l'époque, Charles Meunier et Marius Michel, qui rivalisèrent d'imagination pour créer des reliures utilisant la technique du cuir incisé, laquelle, issue du XVe siècle, leur sembla particulièrement convenir à cet ouvrage célébrant le Moyen Âge.
On peut citer aussi à ce propos l'étonnante reliure de Marius Michel ornée d'une plaque en étain repoussé, qui reproduit la composition de Grasset pour la couverture du livre, commandée par Henri Beraldi (IV, 1935, n°88) pour son exemplaire; celui-ci réapparut dans la bibliothèque Henri M. Petiet (IV, 1993, n°67). Tirage à grand nombre d'exemplaires sur papier ordinaire, munis le plus souvent d'un cartonnage d'éditeur illustré (tirage qui fut en grande partie détruit) et à 200 exemplaires de luxe, sur chine et sur japon. Celui-ci est un des 100 exemplaires sur japon (n° 7).
Prestigieux exemplaire du grand bijoutier Henri Vever, orné d'une merveilleuse plaque d'or à émaux cloisonnés, exécutée dans ses ateliers par le maître émailleur Étienne Tourrette, d'après une aquarelle d'Eugène Grasset. Des bibliothèques Henri Vever et Henri Bonnasse (1980, n° 35). Premier exemple de collaboration entre Vever et Grasset, cette plaque de grand format (230 x 166 mm), signée Vever et portant les monogrammes d'Étienne Tourrette et d'Eugène Grasset, chef-d'oeuvre de l'émaillerie française de la fin du siècle, fut réalisée de 1892 à 1894 et présentée à l'Exposition du Champ-de-Mars en 1894 et à l'Exposition universelle de 1900. Elle est digne de tous les superlatifs. Elle est reproduite en couleurs dans Art et Décoration de janvier 1903, dans un article consacré à Grasset.
L'EXEMPLAIRE VEVER DES QUATRE FILS AYMON né de la rencontre de quatre personnalités qui marqueront l'histoire de l'Art nouveau. Henri VEVER (1854-1942), joaillier, directeur avec son frère Paul de la maison créée par leur père et devenue l'un des phares de la rue de la Paix. Bibliophile et grand collectionneur de tableaux, il participa dès 1892 aux dîners des Amis de l'art japonais de Siegfried Bing. Et c'est à partir de la vente, à la galerie Petit, de sa collection de peintures modernes et impressionnistes en 1897 qu'il se consacra pleinement à sa passion pour l'art japonais dont la vogue battait alors son plein. Praticien et marchand, Henri Vever fut aussi l'auteur de l'ouvrage de référence: La Bijouterie française au XIXe siècle, 1906-1908, 3 volumes in-4. En 1924, il fera don au musée des Arts décoratifs de sa collection, plus de 350 bijoux français du XIXe siècle, dont une soixantaine provenant de la maison Vever.
Charles GILLOT (1853-1903), imprimeur et graveur-lithographe. Perfectionnant une invention de son père Firmin Gillot, il mit au point en 1876 le procédé de photogravure connu sous le nom de «gillotage» dont il déposa le brevet en 1877. Grand admirateur d'Eugène Grasset, il lui confia l'ameublement et la décoration d'une partie de son hôtel particulier dans les années 1880. C'est lui qui présenta Grasset à Vever dont il était l'ami et le guide pour ses acquisitions d'objets d'art japonais. Lui-même collectionneur, Charles Gillot avait surtout réuni un ensemble d'art japonais qui faisait l'admiration des connaisseurs, notamment celle d'Edmond de Goncourt: [la] collection japonaise la plus parfaite, la plus raffinée [...], c'est la collection de Gillot. Offerte pour partie au musée du Louvre, elle enrichit aujourd'hui le musée Guimet. Le reste de ses collections fut dispersé aux enchères en 1904, l'expert de la vente en était Siegfried Bing.
Eugène GRASSET (1845-1917), décorateur et illustrateur, son style particulier allait marquer le Livre et l'Affiche. L'Histoire des quatre fils Aymon est sa première illustration importante. Sa rencontre avec Henri Vever s'avéra déterminante, ce dernier appréciant son vaste répertoire iconographique et ses compositions fortement influencées par l'art japonais. Il lui commanda la création d'une vingtaine de bijoux qui firent sensation à l'Exposition universelle de 1900, et restent aujourd'hui aussi fameux que ceux de René Lalique (1860-1945) qui créait depuis 1880 pour Vever des bijoux et des objets d'art. On rappellera à ce propos que l'un des alter ego de Vever rue de la Paix, Georges Fouquet, faisait lui appel au talent d'Alphonse Mucha. Une passion commune de l'art japonais unissait ces trois hommes. Sous la tutelle des deux marchands d'art Tadamasa Hayashi et Siegfried Bing (l'éditeur du Japon artistique), ils furent des collectionneurs passionnés d'objets d'art et d'estampes de la période Edo (1603-1868), particulièrement des oeuvres de Hokusai et Hiroshige. Ils se firent les hérauts du japonisme avec Philippe Burty (qui créa le mot en 1872), et, pour ne citer que les plus grands, Félix Bracquemond, les frères Goncourt, Théodore Duret et Claude Monet.
Étienne TOURRETTE (1858-1924), maître émailleur parmi les plus grands. Possédant toutes les nombreuses techniques de l'émail (cloisonné, translucide, basses tailles, peint), il réutilisa celle de l'émail dit de résille d'or, technique très ancienne qui consistait en l'inclusion de feuille d'or entre les couches de l'émail pour lui donner un scintillement particulier. Étienne Tourrette fut l'un des grands artistes qui permirent aux bijoux Art nouveau d'exister, ces fantastiques «bijoux de peintre» ainsi dénommés pour rappeler la technique de la pose de l'émail, appliqué couche par couche au pinceau. Paul Richet, professeur à l'École des Arts appliqués, dans son article Les Émailleurs modernes au XIXe et XXe siècle (Revue Céramique, verre, émaillerie, mai 1936), a rapporté l'histoire et les vicissitudes de la fabrication de la plaque d'or de Vever pour laquelle Tourrette employa plusieurs techniques de l'émail. En effet, après plus de deux années de travail, celle-ci faillit se détruire en raison de la dilatation du métal, contrariée par le cloisonnement. Sa présence devant nous aujourd'hui n'est due qu'à l'art et à la ténacité de l'émailleur. Les destins croisés de ces quatre personnalités aboutirent ainsi à la création de cette oeuvre unique, pièce de qualité muséale. On a relié dans le volume divers documents: - L'aquarelle originale de Grasset pour la plaque de la reliure, ainsi que diverses gravures et photos de cette plaque. (reproduite page 45) - L'aquarelle originale de Grasset de la page 79. - Le menu illustré du dîner offert par ses amis à Eugène Grasset à l'occasion de sa promotion au grade d'officier de la Légion d'Honneur. - Deux lettres autographes signées d'Eugène GRASSET à Henri VEVER, datées du 1er octobre 93 et du 26 mars 94, dont l'une contient cet éloge: C'est avec la plus grande admiration que j'ai constaté la miraculeuse exactitude avec laquelle mon aquarelle a été reproduite et dont vous avez su faire une véritable oeuvre d'art à l'épreuve des siècles. - Une carte autographe signée d'Henri Vever. - Le prospectus illustré.
On joint TROIS ESSAIS D'ÉMAIL: - Une plaque sur cuivre (77 x 57 mm), partie du décor de Grasset, Renaut de Montauban à cheval sur Bayard, sans la tête du cheval ni le pied du cavalier. - Deux plaques sur or à émail translucide (42 x 35 mm chacune), portant les titres Souvenirs et Heures.
Estimation : 200 000 / 250 000 euros
Nous donnerons ici le résultat de l'enchère.
Etudes Binoche et Giquello.
Vente du 29 mars à Drouot, Paris.