jeudi 25 juin 2020

Un livre condamné publié en 1891 : Les Mémoires d'une procureuse anglaise.


Dans le journal Le Temps du 30 juin 1892 on trouve cet entrefilet. Et j'ai le livre sous les yeux. Toujours émouvant. C'est pour cela que je fait ce métier (pardon ... que je poursuis ma passion avec bonheur). Ce petit livre condamné, probablement détruit en grand nombre, est visiblement fort rare aujourd'hui. Mon exemplaire est resté broché, sous couverture de papier rose (refaite), les 6 gravures annoncées ne s'y trouvent pas (ont-elles jamais existé ?). Par ailleurs ce volume sorti apparemment des presses de l'imprimeur Leborgne est fort mal imprimé (d'un tirage inégal et rempli de fautes d'orthographe et typographiques). Par contre il est imprimé sur un beau papier vergé de type Arches. Bref, une curiosité pour les bibliophiles curieux de curiosa rares. Si vous avez déjà croisé ce livre, sur vos rayonnages ou dans un catalogue de librairie, n'hésitez pas à me le faire savoir à contact@lamourquibouquine.com Cela m'intéresse. A suivre. B.



Dutel, dans sa Bibliographie des ouvrages érotiques publiés clandestinement en français entre 1880 et 1920, sous le numéro 545 (la page de titre est reproduite), ne semble pas avoir eu connaissance de cette condamnation dès juin 1892. Voici la notice donnée par Dutel pour cet ouvrage :


Afin de compléter la notice, voici ce qu'en dit Pia, Les Livres de l'Enfer (nouvelle édition) :


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