mardi 14 décembre 2010

Le livre le plus cher au monde de tous les temps !!! 8,6 millions d’euros : nouveau record mondial pour “le livre imprimé le plus cher au monde”



Cher(e)s ami(e)s bibliophiles et bibliophiles,

je reproduis ci-dessous avec l'autorisation de la Librairie Camille Sourget l'article qu'elle a consacré dernièrement à l'évènement bibliophilique de l'année si ce n'est du siècle, à savoir la vente d'un exemplaire de “Birds of America” (“Les Oiseaux d’Amérique”) par l’ornithologue franco-américain John James Audubon. Mais lisez plutôt.

"Un rare exemplaire du célèbre ouvrage de l’ornithologue franco-américain John James Audubon, datant du XIXe siècle, a établi mardi soir à Londres un nouveau record, trouvant preneur pour plus de 8 millions d’euros, a indiqué la maison de vente chargée des enchères. Le livre, de taille impressionnante (environ 90 cm sur 60 cm), réunit des planches de dessins d’oiseaux, tels des flamants et des cygnes. Jean-Jacques Audubon est un ornithologue et naturaliste né en Haïti en 1785 de parents français. Il fut par la suite naturalisé américain. Reproduire en grandeur nature tous les oiseaux du continent nord-américain : ce projet insensé, né dans l’esprit de ce peintre autodidacte de génie dans la première moitié du dix-neuvième siècle, donnera naissance à un ouvrage monumental : les Oiseaux d’Amérique, auquel Jean-Jacques Audubon consacrera trente ans de sa vie, et qui deviendra le livre d’art le plus côté du monde et de l’histoire. Jean-Jacques Audubon fut également le premier, dans une société vouée à la conquête du continent, à militer pour la protection de la nature en dénonçant le massacre des animaux et la destruction des biotopes. “Birds of America” (“Les Oiseaux d’Amérique”) a été vendu 7,3 millions de livres (8,6 millions d’euros), soit un nouveau record mondial pour une œuvre imprimée mise aux enchères. Les livres anciens ne connaissent pas la crise, bien au contraire. En période de turbulences, ils semblent même jouer un rôle de valeur refuge. Ce nouveau record mondial prouve une fois de plus que le livre ancien reste «l’un des meilleurs investissements financiers et culturels», un placement sûr et rentable, avec des prix qui montent continuellement. Et que les jeunes bibliophiles se rassurent, ceci ne concerne pas uniquement les ouvrages à plusieurs millions d’euros ! Ce phénomène de montée régulière des prix avait déjà été relevé par le bibliographe du XIXe siècle, Paul Deschamps : «Où tout cela s’arrêtera-t-il ?» , s’interrogeait-il devant la hausse continuelle et parfois «déraisonnable» des prix d’un Molière, passant de 55 francs à 7 600 francs. Le développement de la bibliophilie n’est donc pas une mode passagère mais un fait profondément ancré dans notre civilisation. Et l’actualité culturelle de cette semaine tend à prouver que cela est appelé à durer encore très très longtemps… Avis aux amateurs !… Camille Sourget"


Lire l'article illustré sur le site de la Librairie Camille Sourget ICI (avec une vidéo).

Bonne journée,
Bertrand Bibliomane moderne

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