jeudi 12 février 2009

Le singe de Diderot était bibliophile...




Petite brève bibliophilique :

Petit phrase découverte dans un article de l’Encyclopédie des gens du monde à l’article Delisle de Sales (1).

« Delisle de Sales n'était pas riche, et il réservait toutes ses ressources pour l'augmentation de sa bibliothèque. A sa mort il laissa 30,000 volumes. »

Un homme de la sorte ne pouvait pas être fondamentalement mauvais...

Je ne sais pas la date de la vente de sa riche bibliothèque ni même si elle eut lieu ? Pas plus que je n'ai une idée de ce qu'elle pouvait contenir de trésors ? Si un amateur en sait plus sur le personnage et son penchant à la déraison bibliophilique ? Cela intéressera tout le monde ici je pense.


(1) Jean-Baptiste Isoard, dit Delisle de Sales, écrivain français, né à Lyon en 1743, mort à Paris en 1816. Il quitta l'Oratoire pour vivre dans le monde, se lia avec les philosophes et publia un grand nombre d'écrits dont les plus connus sont : Philosophie de la nature, 1769 et 1804, ouvrage qui fut poursuivi et brûlé au Châtelet ; Philosophie du bonheur, 1796 ; Mémoire en faveur de Dieu, 1802 ; Histoire des Hommes (continuée par Louis-Sébastien Mercier), 1781 et années suivantes, 52 volumes. On l'a surnommé le Singe de Diderot. Il a cependant combattu le matérialisme et l'athéisme. Outre ses ouvrages originaux, il a donné une traduction de Suétone (Source Wikipedia, extrait du Dictionnaire historique de Bouillet).

Bonne journée,
Bertrand

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