lundi 24 novembre 2014

Quatorze sensations d'art signées Octave Uzanne, rassemblées par Bertrand Hugonnard-Roche. 1 volume in-8 (20,5 x 14,5 - format A5), broché, dos carré collé, 170 pages, 14 illustrations en n. et b. (cahier central), couv. coul. Présentation par Bertrand Hugonnard-Roche et 2 tables. Tirage à 216 exemplaires seulement, tous numérotés et paraphés à la main par le "rassembleur". Disponible à partir du 3 décembre à la librairie (10 euros franco de port pour la France métropolitaine). Disponible à la librairie.




A une semaine de l'expédition des premiers exemplaires aux souscripteurs qui m'ont fait confiance (et je ne les en remercierai jamais assez), je me devais de vous dévoiler le contenu de ce volume qui s'est fait attendre.

Voici donc le descriptif du volume que vous aurez, je l'espère, le plaisir de lire pendant vos vacances de nöel :

1 volume in-8 (20,5 x 14,5 - format A5), broché, dos carré collé, 170 pages, 14 illustrations en n. et b. (cahier central), couv. coul. Présentation par Bertrand Hugonnard-Roche et 2 tables. Tirage à 216 exemplaires seulement, tous numérotés et paraphés à la main par le "rassembleur". Les 16 exemplaires de luxe sont déjà souscrits.

Voici les 14 Sensations d'Art par Octave Uzanne contenues dans ce volume :

Constantin Guys (1803-1893), peintre et dessinateur
Félicien Rops (1833-1898), dessinateur, graveur, illustrateur et peintre
Joseph Chéret (1838-1894), céramiste et décorateur
Eugène Grasset (1845-1917), peintre, illustrateur et décorateur
Albert Robida (1848-1926), dessinateur et illustrateur
Jean Carriès (1855-1894), céramiste et décorateur
Auguste Delaherche (1857-1940), céramiste et décorateur
Adolphe Willette (1857-1926), dessinateur, illustrateur et caricaturiste
Paul Helleu (1859-1927), dessinateur et peintre
Théophile-Alexandre Steinlen (1859-1923), dessinateur et illustrateur
Henri de Toulouse-Lautrec (1864-1901), peintre
Félix Vallotton (1865-1925), dessinateur et peintre
George de Feure (1868-1943), dessinateur et peintre
Georges Meunier (1869-1934), illustrateur affichiste

Des noms connus, d'autres inconnus du grand public mais appréciés encore aujourd'hui par les amateurs d'art. Ce choix volontairement hétéroclite dévoile la sensibilité artistique d'Octave Uzanne confronté aux créateurs du "beau" de son temps.

Prix pour la France métropolitaine franco de port : 10 euros
Prix pour l'Europe et le Monde franco de port : 15 euros

Pour nous faire pardonner plusieurs mois d'attente ... il sera offert à tous les acheteurs une petite surprise "imprimée" jointe au volume.

Livraison des exemplaires à partir du mercredi 3 décembre 2014.

Commande par email à librairie-alise@wanadoo.fr ou par téléphone au 06 79 90 96 36

Avec nos plus sincères remerciements pour votre attention,

Bertrand Hugonnard-Roche

jeudi 13 novembre 2014

Identifier un inconnu photographié vers 1880 ? 1890 ? artiste ? écrivain ? aristocrate ?



Photographie de cabinet (grand format)
Aucun nom de photographe


Je n'arrive pas à me faire à l'idée que je ne saurai jamais qui est ce jeune homme photographié à la fin du XIXe siècle (sans doute entre 1880 et 1900) ? Si vous avez une idée ... je suis certain que ce n'est pas "n'importe qui"...

Bertrand
Bibliomane moderne

mardi 11 novembre 2014

Une étiquette de libraire-imprimeur à Rennes au 18 ème siècle.


En partageant une étiquette ancienne de librairie, Bertrand m’a incité à chercher davantage d’information sur ce libraire et je me suis pris au jeu.

On y lit : « Se Vend, à Rennes, Chez la Veuve de N.AUDRAN, Imprimeur-Libraire, Place du Palais. Et N. AUDRAN, libraire des Facultés des Droits, ruë Royale, carrefour de la ruë aux Foulons. »


Fig 1


On sait que ces petits bouts de papier collés au début du livre sont utilisés depuis le 18 ème siècle environ (En avez-vous trouvé datant du 17ème siècle ?) par les libraires, les papetiers et les relieurs pour faire la réclame de leur officine. (Et oui, avant Ebay, il n’y avait guère que le bouche à oreille et la valse des étiquettes !).

J’ai peu d’ouvrages contenant de telles étiquettes, (Pourquoi doubler le colophon, devaient se dire les proto-imprimeurs !) et mes commentaires n’ont donc pas valeur de statistiques, mais je constate que celles du 19 et 20 ème siècle sont généralement apposées dans l’angle supérieur du premier contreplat et qu’elles sont de taille modeste, moins de deux centimètres (un nom, une adresse) alors que celles du 18 ème siècle sont plus visibles et plus grandes. Celle qui est présentée ici (30x65 mm) est carrément placées au centre de la page (sur le verso du premier feuillet blanc) et donne à lire. Il y en a une sur chacun des deux tomes de cette « Histoire critique de l'établissement des Bretons dans les Gaules, et de leur dépendance des rois de France et des ducs de Normandie », écrite par l’Abbé R. Aubert de Vertot, publiée à Paris chez Nyon, Didot et Quillau en 1730.

D’autres étiquettes  contiennent même un petit inventaire de ce que le client  est en droit de trouver dans la boutique du marchand.

Une recherche effectuée par un amateur canadien nous révèle que ces étiquettes anciennes  sont très courantes et qu’un collectionneur allemand en a réunie 50 000 exemplaires, rien qu’en Allemagne ! (j’espère qu’il a gardé les livres-support). Il a remarqué que les étiquettes sont rares sur le papier d’attente des livres brochés et il en a déduit que l’apposition du nom du libraire indiquerait un ouvrage qu’il a fait relier lui-même. Encore qu’on ne trouve pas cette étiquette sur tous les exemplaires sortis d’une même librairie, mais sur 10-15% d’entre eux environ. Chiffre difficilement vérifiable ! Ce domaine mériterait une étude plus approfondie.   

1730 : la date d’impression m’a été fort utile pour retrouver une trace de ce libraire  Nicolas Audran car il s’agit d’une dynastie de libraires-imprimeurs et ils se prénomment tous Nicolas de père en fils et – comme je le soupçonne – d’oncle à neveu !



Fig 2


Voici l’histoire familiale que j’ai pu brièvement retracer :

- Nicolas 1er Audran, l’aïeul, né le 16 juillet 1637 à Lyon, décédé le 19 septembre 1713 à Rennes, Imprimeur-Libraire à Vannes puis Rennes, marié le 31 août 1666 à Vannes avec Guyonne Thérèse Grandjean, née avant 1648 et décédée le 5 juillet 1723. C’est le fils  du dessinateur, graveur et libraire de Lyon Claude I Audran, chez lequel il fait son apprentissage. C’est en partant faire son tour de France de compagnon qu’il goute à la douceur quasi-angevine de Nantes. Il travaille alors en qualité de compagnon chez le libraire Guillaume I Lepaigneux pendant 2 ans, puis à Quimper, chez l'imprimeur Guillaume II Leblanc pendant 18 mois, puis en 1662 à Vannes chez l'imprimeur Vincent Doriou pendant 2 ans. En 1664, il saute le pas et ouvre sa propre librairie à Vannes. Peu après août 1666, il s'établit également imprimeur et prospère notamment grâce à l'exil du parlement de Bretagne à Vannes en 1675. Au retour de celui-ci à Rennes, il le suit et transfère vers 1689 son imprimerie dans cette ville, tout en maintenant une librairie à Vannes, qu'il confie dès lors à son épouse. Un couple moderne en quelque sorte travaillant à 150 km de distance l’un de l’autre.
 
- Nicolas II Audran, (1672-1722). Son fils - celui de notre étiquette - qui a été son apprenti puis imprimeur à Port-Louis de 1694 à 1704, lui succède alors à Rennes. Il s’est marié le 2 octobre 1708 à Port-Louis,  avec Jeanne Thérèse Pathelin, née vers 1672, qui reprendra l’imprimerie à son décès en 1722. L’adresse est alors Place du Palais (Parlement de Bretagne). La veuve Audran exercera jusqu’en 1740.

- Nicolas III Audran (1709-1785)  marié le 13 mars 1742, à Rennes,  avec  Anne-Marie Vallée (1711-1777)  fils du précédent,  imprimeur et libraire, il aurait donc exercé dès 1730, d’après l’étiquette, à l’angle de la rue Royale et de la rue des Foulons. Il se qualifie de libraire des facultés de droit, pourtant la BNF nous apprend que lesdites facultés  ne furent  transférées de Nantes à Rennes qu’en 1735. Il doit y avoir une erreur dans la date du transfert ou alors ce transfert n’est pas lié  à son titre. A moins que ce Nicolas-là ne soit pas notre Nicolas III qui aurait alors 21 ans, un âge bien précoce pour ouvrir un atelier alors que ses parents s’étaient installés à trente ans passés, après un long apprentissage.  

Le site de data bnf.fr mentionne aussi que sa mère, Jeanne-Thérèse Pathelin, veuve de Nicolas II Audran, se démet en sa faveur dès juillet 1740 et qu’il est reçu par arrêt du Conseil du 9 mai 1742. Voilà qui colle mal, là encore, avec l’information de l’étiquette : Pouvait-il exercer le métier de libraire avant d’entrer officiellement dans la corporation ?  Y a-t-il une erreur dans la fiche de la Bnf ou bien le Nicolas de 1730 serait-il un oncle ou un parent quelconque de Nicolas III ? Le Nicolas de l’étiquette exerçant rue Royale resterait donc à identifier. Si nos collègues de la BNF étaient tombés sur cette étiquette, ils auraient pu compléter avantageusement leur fiche …. J  .

Après la mort de Nicolas-Paul Vatar, il est permis à Nicolas III de se démettre en faveur de son fils Nicolas-Xavier Audran (1784).

 - Nicolas-Xavier Audran de Montenay (1744-1817). J’ignore pourquoi ce titre n’est apparu qu’à cette génération et de quand date l’anoblissement. Mais l’époque était mal choisie pour étaler ses privilèges. Jeté en prison en 1793, pour avoir publié quelques brochures en faveur de la comtesse de Lamballe, il n’aurait recouvré sa liberté qu'à la condition de transporter son imprimerie à Brest. Il était resté jusque-là rue aux Foulons, comme on le voit sur l’adresse d’une brochure vétérinaire de 1787.

 Nicolas-Xavier Audran arriva donc à Brest au commencement de 1794 et, quelques mois après son installation, il éditait le premier journal quotidien de Brest : le Moniteur de Brest et du Finistère, Brest, chez Audran, imprimeur de la Représentation Nationale.

Trois ans plus tard, il fonde un bureau de placement et de renseignements dont le support est l'Indicateur général ou Sallon du commerce, des arts et des étrangers. On lit dans le prospectus :
« 1° Il y aura, rue de la Rampe, n° 11, sous le nom d'Indicateur général, un bureau d'indications. Affiches, Demandes, Offres et Propositions quelconques. L'insertion d'un article, quelle que soit son étendue coûtera 1 livre 4 sous. Cet article restera pendant 10 jours affiché dans le sallon dont nous parlerons plus bas. Pendant les dix jours de l'insertion, on recevra autant d'avis qu'il se sera présenté d'offres analogues à la demande, soit à notre bureau, soit dans les papiers-affiches.
2° Un Sallon de commerce, des arts et des étrangers, qui sera comme le répertoire de toutes les demandes et propositions quelconques de tout ce qui se trouve d'objets à vendre ou à acheter, de maisons ou d'appartemens à louer, de places et d’emplois demandés et offerts. On y trouvera la bourse exacte et sûre, les lois, arrêtés et reglemens de police qui intéresseront le commerce et les étrangers, le mouvement des ports, l'état et l'annonce des marchandises importées ou exportées, etc. Les étrangers qui s'adresseront à notre bureau, y recevront tous les renseignements dont ils pourront avoir besoin. ».

Le Bon Coin.com était né, mais l’arrière-petit-fils de Nicolas Audran s’éloignait du métier de ses aïeux….

Bonne journée,
Textor

Références : Léo Mabmacien a consacré sur son site plusieurs articles à ces étiquettes anciennes de libraire, dont une d’un libraire Rémois. Voir également le blog Chroniques du Livre ancien au Québec (lien sur le BM).

lundi 10 novembre 2014

Et si le Bibliomane moderne reprenait ses bonnes vieilles habitudes ? Être curieux ! Une étiquette de libraire ... peu connu (ou pas).



Et si le Bibliomane moderne reprenait ses bonnes vieilles habitudes ? Être curieux ! Votre présence me manquait je dois bien le dire. Je suis heureux de me dire que je vais vous retrouver régulièrement pour partager quelque trouvaille ou quelle modeste connaissance bibliophilique.

Reprenons en douceur avec cette belle étiquette de libraire. Une étiquette de taille ! Elle mesure 16 x 11 cm environ. Elle est imprimée en taille-douce. Il s'agit d'un travail gravé en 1880 par P. Adolphe Varin d'après un dessin de B. L. Prévost datant de 1762. Une reprise d'un décor tout à fait XVIIIe donc.

Que nous dit cette étiquette ? Elle a été faite pour faire la promotion du libraire LEFILLEUL. Celui-ci est installé au 27, Boulevard Poissonnière à Paris. Que vend-il ? Des livres rares et curieux, des vignettes et portraits pour les illustrations des XVIIIe et XIXsiècles, des estampes du XVIIIe siècle en noir et en couleur, des dessins originaux, des oeuvres de graveurs. Une librairie qui propose du beau livre ancien et moderne illustré donc.

Je dois avouer que ce nom de libraire ne m'est absolument pas familier. Je crois même ne jamais l'avoir rencontré depuis toutes ces années à fouiner dans le monde des livres et des estampes. Qui était-il ?

Ce que l'on sait, c'est que la librairie Lefilleul existe déjà en décembre 1851 lors du coup d'état de Napoléon le Petit. On peut lire les informations suivantes (reprises du Moniteur) dans un livre paru à l'époque sur ces évènements :

« Un libraire, M. Lefilleul, établi depuis plusieurs années sur le boulevard Poissonnière, était occupé à fermer son magasin peu avant le drame du 4 décembre, quand un coup de pistolet tiré par un commis du voisinage sur un clairon de la ligne vint dissiper la foule qui se pressait à ses côtés et laissa passage libre à l’insurgé pour entrer dans la boutique. Celui-ci était suivi de près par le clairon, qui parvint à l’étendre mort derrière un comptoir, mais qui tomba lui-même sur le cadavre. D’autres soldats, venus au secours du clairon, blessent au bas-ventre le malheureux libraire, qui n’a rien vu et qu’on prend pour un adversaire. Une lutte terrible s’engage entre M. Lefilleul et un capitaine. Le premier est deux fois encore blessé à la cuisse et au bras, mais le second tombe mort sous les coups des soldats qui cherchent à le défendre. M. Lefilleul, qui, malgré ses blessures, conserve encore ses forces et son sang-froid, profite de ce terrible moment pour se dégager, et sort du magasin en y laissant trois cadavres. On espère sauver la vie de M. Lefilleul, honnête commerçant, tout à fait étranger aux passions politiques. » (*)

Victor Hugo reprendra d'ailleurs cette histoire dans son Histoire d'un crime.

Près de 30 ans plus tard, s'agit-il toujours du même Lefilleul blessé dans sa boutique boulevard Poissonnière ? Sans doute s'agit-il plus vraisemblablement de son fils et successeur.

On sait que la librairie éditait un catalogue de livres rares à prix marqués. Nous en avons retrouvé la tracer pour 1882 avec un catalogue pour janvier-février.

Jules Le Petit écrit en 1883 dans son Art de former une bibliothèque : « L'an dernier, j'ai vu quatre ou cinq cents Cazins arriver, en même temps, chez Lefilleul, un libraire du boulevard Poissonnière ; ils étaient en assez bon état et à des prix fort convenables. »

Cette famille de librairie mériterait une étude à part entière. Nous avons retrouvé la trace d'un Lefilleul libraire à Paris dès 1822. On trouve un Lefilleul libraire au 15 boulevard Poissonnière en 1835 indiqué dans le Manuel-annuaire de l'imprimerie, de la librairie et de la presse par Ferdinand Grimont.

Lefilleul s'est fait au moins une fois éditeur. On lui doit une suite de 33 estampes pour illustrer les Œuvres de Molière (Paris, Lefilleul, Librairie ancienne, 1881).

Bien que Lefilleul soit resté un nom discret dans le monde de la librairie parsisienne du XIXe siècle, et encore de nos jours, il semble qu'elle ait été un acteur majeur de la bibliopole. Sans doute les Beraldi et autres Uzanne connaissaient et fréquentaient cette échoppe qui vendait du beau livre, ou sont-ils arrivés trop tard ?

A quelle date cette librairie cessa-t-elle son activité ? Nous ne savons pas. Les recherches restent à faire. Nous avons trouvé cette information via le catalogue Data Bnf : « Vente par suite de cessation de commerce de Mme Vve Lefilleul..., de cinquante planches gravées..., illustrations pour les oeuvres de Molière..., portrait d'Honoré Fragonard..., 1885 »


Nous avons déniché un visuel de la librairie A. Lefilleul au 256, rue Saint Honoré à Paris (voir ci-dessus). Photographie carte postale probablement vers 1910. S'agit-il de la même famille de libraires ? Nous ne savons pas.

Ce petit billet pour vous remettre sur les rails du Bibliomane moderne ...
et aiguiser votre curiosité ...
Tout en douceur.

Bertrand
Bibliomane moderne

(*) LE COUP D’ÉTAT DU 2 DÉCEMBRE 1851 PAR LES AUTEURS DU DICTIONNAIRE DE LA RÉVOLUTION FRANÇAISE [Joseph Décembre et Edmond Allonier] 3e ÉDITION PARIS 1868 DÉCEMBRE-ALONNIER, LIBRAIRE-ÉDITEUR.

samedi 8 novembre 2014

Information aux lecteurs du Bibliomane moderne : Les Ateliers du livre, histoire des bibliothèques Bibliothèque nationale de France - site François-Mitterrand Jeudi 4 décembre 2014 14h-20h Entrée libre.



Lorenzo Spirito, Per manier de passer tamps…
[Italie du Nord ou France du Sud-Est ? vers 1500].
BnF, Réserve des livres rares, RES 4-NFS-11


Les Ateliers du livre, histoire des bibliothèques
Bibliothèque nationale de France - site François-Mitterrand
Jeudi 4 décembre 2014 14h-20h
Entrée libre

La rareté en question : les acquisitions patrimoniales aujourd'hui et demain

Dans le cadre de ses Ateliers du livre, inaugurés en 2002, la Bibliothèque nationale de France consacre depuis 2010 une session annuelle à l'histoire des bibliothèques.

Organisée en écho à l'exposition "Eloge de la rareté. Cent trésors de la Réserve des livres rares" (du 25 novembre 2014 au 31 janvier 2015, site François-Mitterrand / Galerie 2), cette 36e édition se propose, à travers les témoignages de représentants de grandes bibliothèques françaises et étrangères, d'interroger le statut du document rare dans les collections publiques.
Quel accueil les bibliothèques publiques font-elles aux livres désignés comme rares, comment articulent-elles l’acquisition de livres rares à leur mission patrimoniale, comment envisagent-elles l’évolution de la notion de rareté en matière de livres dans un monde où la patrimonialisation et l'enchérissement des biens culturels sont généralisés ?

Avec des représentants de la Bibliothèque nationale de France, de la Bibliothèque Mazarine, de la Bibliothèque municipale et du musée Jules-Verne, de la British Library, de la Bayerische Staastsbibliothek, de la Beinecke Rare Book & Manuscript Library.

Une visite exceptionnelle de l'exposition "Eloge de la rareté", par Jean-Marc Chatelain, commissaire de l'exposition, clôturera cette journée.

Les conférences, en français et en anglais, seront proposées en traduction simultanée.

***

Cet Atelier est organisé en partenariat avec l'Ecole nationale des chartes et l'Ecole nationale supérieure des sciences de l'information et des bibliothèques.

***

Programme complet de la manifestation et informations pratiques dans l'agenda culturel de la BnF à cette adresse.




Bérénice Stoll
Service Livre et Littérature française
Département littérature et art
Bibliothèque nationale de France Quai François Mauriac
75706 Paris Cedex 13
Téléphone 33 (0)1 53 79 84 41

vendredi 7 novembre 2014

PAUL LACROIX, L’ « HOMME-LIVRE » DU XIXe SIÈCLE L’ermitage mondain du bibliophile Jacob à l’Arsenal. Journée d’études BNF / CRISES / PLH Grand Salon de la bibliothèque de l’Arsenal, 20 mars 2015.





PAUL LACROIX,

L’ « HOMME-LIVRE » DU XIXe SIÈCLE

L’ermitage mondain du bibliophile Jacob à l’Arsenal.


Journée d’études BNF / CRISES / PLH


Grand Salon de la bibliothèque de l’Arsenal, 20 mars 2015.

Seront exposées à cette occasion certaines pièces exceptionnelles du fonds Paul Lacroix.


MATINÉE

Présidence Jean-Yves MOLLIER, université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, CHCSC.
Paul Lacroix dans sa « chapelle » de l’Arsenal : lieu de travail, lieu d’exposition, lieu de sociabilité.
9h00 : accueil des participants.
9h15 : ouverture de la journée par Bruno BLASSELLE, directeur de la bibliothèque de l’Arsenal.
9h30 : lecture par Jean-Luc FAIVRE.
9h45 : Magali CHARREIRE (université Montpellier III Paul-Valéry, CRISES) – Vermeer à l’Arsenal : la bibliothèque-musée de Paul Lacroix.
10h15 : échanges et discussions.
10h30 : pause.
10h45 : Rémi VERRON (EPHE) – Paul Lacroix, un conservateur de la bibliothèque de l’Arsenal ?
11h15 : Bertrand HUGONNARD-ROCHE (libraire et chercheur) – Paul Lacroix et Octave Uzanne, apprentissages d’un jeune homme de lettres : votre exemple comme guide et votre mérite comme but.
11h45 : échanges et discussions.
12h00 : lecture par Jean-Luc FAIVRE.
12h15 : pause et déjeuner.

APRÈS-MIDI

Présidence Christian AMALVI, université Montpellier III Paul-Valéry, CRISES.
Paul Lacroix en réseau(x) : haines, amitiés et confraternités.
14h00 : lecture par Jean-Luc FAIVRE.
14h15 : Marine LE BAIL (Arsenal / université Toulouse-Jean Jaurès, PLH) – Paul Lacroix : quel(s) bibliophile(s) derrière le masque ?
14h45 : Jérôme DOUCET (libraire et chercheur) – Paul Lacroix, un camarade du Petit Cénacle.
15h15 : échanges et discussions.
15h30 : pause.
15h45 : lecture par Jean-Luc FAIVRE.
16h00 : Éric DUSSERT (BNF) et Laurent PORTES (BNF) – Les dénonciations du Bibliophile Jacob.
16h45 : échanges et discussions.
17h00 : clôture de la journée par Christian AMALVI (université Montpellier III Paul-Valéry, CRISES)
17h15 : lecture par Jean-Luc FAIVRE.
17h30 : fin de la journée.

Venez nombreux !


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