dimanche 11 octobre 2009

Histoire des ventes J.G.M et de deux larrons en foire.


Tout commence par un lot emporté par téléphone à cette vente (http://www.bibliorare.com/cat-vent_drouot8-10-09.htm). Je passe après le turbin à Drouot récupérer le divin ouvrage, je suis parisien, c’est facile.

Je croise dans la salle, Éric, un ami, on papote cinq minutes, je paye mon livre ; et joyeusement on collationne les gravures qui sont en feuilles volantes. Il faut vous dire, j’étais passé la veille voir l’exposition, le catalogue imprécis ne me satisfaisait pas. Et puis, je préfère voir « en vrai » les lots susceptibles de m’intéresser.

Je note quelques informations primordiales, de retour chez moi, je fouine dans « mon abondante » documentation. Je cherche le nombre de gravures devant se trouver dans le livre convoité. Il en ressort, que ledit dit ouvrage doit avoir, entre 17 et 19 gravures selon les différentes éditions. La bibliographie étant toujours un peu évasive pour les ouvrages clandestins.

Bon, bref, avec Éric, on collationne, j’en extirpe fiévreusement les précieux feuillets. Ouf : 19 illustrations et 1 frontispice non prévu…. sauvés.

Nous partons boire une mousse.

Éric me montre son acquisition, un plein vélin du temps que recouvre un livre de comptes manuscrit à la plume, belle calligraphie, état superbe. Éric, a acquis ce volume pour les très nombreuses feuilles blanches, qui lui servent à réparer avec grand art de vieux « bouquins ».


Et là, collé au dos du premier plat : un ex-libris ! je m’esclaffe, je connais cette vignette gravée « J.G.M » !. On achève la bière, nous partons, moi, un peu dans le vague (la bière me fait toujours cet effet-là après une journée de labeur, si, si, je travaille…).

Sur le chemin qui me ramène à mon domicile ; l’ex-libris « J.G.M » me taraude, dans quel livre l’ai-je vu ?

Le catalogue (électronique) de ma bibliothèque, qui ne me quitte JAMAIS (il y a aussi mes desiderata dedans…) ne me renseigne point... AARRRRGGGHHHH, c’est insoutenable, la fiche est incomplète. Rien, un vide sidéral, le néant sur « J.G.M ».

La route du retour se fait à pied, le bus est plein à craquer ; je baguenaude sur le trajet, ce qui me permet de mûrir ce billet sans prétention.

J’ouvre un livre, un seul, c’est le bon : l’ex-libris est là ; collé au contre plat d’un ouvrage de Marius-Michel.


J’avais trouvé dans ce livre, un morceau de billet d’embarquement d’une compagnie aérienne, avec un nom dessus : Jean Georges Moreau.


Avez-vous des renseignements sur Jean Georges Moreau, qui est/était membre de la Société Française d'Histoire de la Médecine, et dont les ventes ont eu lieu en décembre 2008 et en octobre 2009 ?

Et sauriez-vous me dire quel est l’ouvrage que j’ai emporté à cette vente ? Je devrais être en mesure de vous en livrer un billet sur ce même blog.

Je mets aussi la fiche trouvée dans mon livre, avec un autre nom : Luc d’Achery, qui est-ce ?


La reliure, qui recouvre l’ouvrage de Marius-Michel est en box (qui est un veau traité au chrome).


La fiche indique que c’est une reliure de Marius-Michel, elle n’est pas signée. Qu’en pensez-vous ?

Pensez-vous quelle soit de Marius-Michel ? La dorure intérieure est assez grossière, et me semble éloignée de l’art de ce praticien.

Je dédie cette petite chronique à Éric qui m’a donné l’idée de ce message, ainsi qu’à Bergamote de sucrissime.com.

Je salue aussi, le libraire Dartigue de Paris II, que j’ai croisé à Drouot et qui m’a dit nous lire très régulièrement. Merci et à bientôt sur le BiMo.

Merci à tous de nous lire,
Xavier

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