samedi 30 mai 2009

Des roulettes dorées... encore et encore...


Cher(e)s ami(e)s bibliocurieux,

Tout d'abord permettez-moi de vous dire mon plaisir à la rencontre bibliomaniaque franco-germanique qui eut lieu ce vendredi et ce samedi, au coeur de la Bourgogne des Eduens. Lorsque un germain rencontre un gaulois... en général... eh bien là, pas du tout !

Lorsque Martin a décidé de franchir de le Rhin pour venir causailler bouquins avec le gaulois bourru, c'était dans un objectif tout à fait "Bibliomane moderne", civilisé en somme.

Bref, tout ceci pour vous dire que l'ami Martin et moi (on laisse volontairement les femmes de coté dans cet épisode... elles ne parlent que de chaussures, corsages et autres balivernes féminopathologicochroniques... (évidemment ceux qui prennent tout sans humour sont priés de quitter le blog illico).

Donc, disais-je, nous avons manié du maroquin, palpé du vélin, caressé du beau papier de Hollande bien ferme, humé les pages de nos chers bouquins, évalué certains, dévalués d'autres, dits que ceux-là ne valaient pas un clou (rouillé !), que ceux-ci valaient leur pesant de lettres en plombs, bref, nous avons causaillé "amour du livre", nous avons aimé cela, et nous recommencerons bientôt, c'est promis.

Au détour d'un examen bibliopégimaniaque, nous sommes tombés d'accord avec Martin sur le fait qu'une des reliures qu'il avait entre les mains... nous posait un problème (encore me direz-vous ! Et alors ?).

Pour résumer, il s'agit d'un maroquin rouge, exécuté vers 1750-1770, joliment décoré au dos, mais là n'est pas le problème. Le problème se situe encore une fois au niveau de la roulette dorée en encadrement intérieur des plats... elle nous pose problème. Plus exactement, on aimerait l'avis d'un expert es reliures anciennes voire un restaurateur de reliures de cette époque ou un relieur qui connait son affaire, tout court.

Voici en photo, l'objet du délit.

Cliquez sur l'image pour voir en détail.


Comme vous pouvez le remarquer, la roulette dorée présente un décrochement dans son tracé. Décrochement inesthétique certes, mais surtout, que nous n'arrivons pas à nous expliquer. Comment cette roulette apposée de manière partielle sur une partie de la longueur (vers le coin) a-t-elle été poussée ? Comment procédait-on ? On dirait que la roulette a été poussée en deux fois sur toute la longueur (deux passages pour faire toute la hauteur de la roulette ??), sauf vers la fin où l'on voit nettement le décrochement ??

Qui sera capable de nous expliquer cela ?

Bonne fin de week end à toutes et à tous,
Bertrand et Martin

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